Critique depuis l'annonce ce mardi matin de la signature de cet accord européen, certains élus de l'opposition n'ont pas été convaincus par l'intervention du président de la République.

Le chef de l’Etat a insisté sur la portée « historique » de l’accord signé ce mardi à Bruxelles : « Nous nous sommes battus et nous l’avons, c’est le moment le plus important depuis la vie de notre Europe et la création de l'euro, je veux que tout le monde en soit conscient »

Interrogé sur les incivilités et le drame survenu à Bayonne après la mort d’un chauffeur de bus qui avait refusé des passagers qui ne portaient pas de masque, le président de la République a déclaré : « Toute personne qui porte l’autorité républicaine, qui appartient à nos forces de sécurité ou agit pour servir, pompiers, soignants, méritent le respect et nous ne tolérerons aucun écart ». Il a également appelé à une « réponse judiciaire rapide ».

Sur l'accès aux masques, le chef de l'Etat a également écarté l'éventualité d'une gratuité pour tous: «Le contribuable n'a pas vocation à payer des masques gratuitement» pour tous, a-t-il estimé.

Emmanuel Macron a évoqué la généralisation d’une taxe carbone et d’une taxe pour les acteurs du numérique pour rembourser la dette contractée par l’Union européenne : « Cet impot européen permettra de rembourser cette dette que nous contractons (…) ce sont des acteurs, des entreprises internationales et européennes et qui ne sont pas assez sollicitées qui vont payer cet impôt européen ».

«Ce n’est pas le contribuable français qui le paiera, nous nous sommes engagés à créer de nouvelles ressources propres », a assuré Emmanuel Macron.

Les 27 ont arraché un accord portant sur un plan de relance de 750 milliards d’euros, financé pour la première fois par un emprunt commun, ainsi que sur un budget pour la période 2021-2027 de 1.074 milliards d’euros. Pour soutenir l’économie européenne qui affronte une récession historique, le plan prévoit que ces fonds pourront être empruntés par la Commission sur les marchés. Il se décompose en 390 milliards de subventions, qui seront allouées aux Etats les plus frappés par la pandémie. Ce sera la dette commune à rembourser par les 27.

C’est l’une des conditions actées à Bruxelles. 30 % de ce plan doit être consacré à la transition écologique, ce qui rejoint l’une des autres priorités affichées par l’exécutif pour les « 600 jours » restants du quinquennat.

Si vous n’avez pas suivi ces deux derniers jours de négociations entre les 27 pays de l'UE, voilà un rapide récap' à lire ici

«Après l’accord historique conclu entre les 27 pays européens pour un plan de relance, Emmanuel Macron répondra en duplex de l’Elysée aux questions de Julien Arnaud », a précisé TF1 dans un communiqué diffusé ce mardi

Le chef de l’Etat a insisté sur la portée « historique » de l’accord signé ce mardi à Bruxelles : « Nous nous sommes battus et nous l’avons, c’est le moment le plus important depuis la vie de notre Europe et la création de l'euro, je veux que tout le monde en soit conscient »

Interrogé sur les incivilités et le drame survenu à Bayonne après la mort d’un chauffeur de bus qui avait refusé des passagers qui ne portaient pas de masque, le président de la République a déclaré : « Toute personne qui porte l’autorité républicaine, qui appartient à nos forces de sécurité ou agit pour servir, pompiers, soignants, méritent le respect et nous ne tolérerons aucun écart ». Il a également appelé à une « réponse judiciaire rapide ».

Sur l'accès aux masques, le chef de l'Etat a également écarté l'éventualité d'une gratuité pour tous: «Le contribuable n'a pas vocation à payer des masques gratuitement» pour tous, a-t-il estimé.

Emmanuel Macron a évoqué la généralisation d’une taxe carbone et d’une taxe pour les acteurs du numérique pour rembourser la dette contractée par l’Union européenne : « Cet impot européen permettra de rembourser cette dette que nous contractons (…) ce sont des acteurs, des entreprises internationales et européennes et qui ne sont pas assez sollicitées qui vont payer cet impôt européen ».

«Ce n’est pas le contribuable français qui le paiera, nous nous sommes engagés à créer de nouvelles ressources propres », a assuré Emmanuel Macron.