DISPARITIONJean-François Cesarini, député LREM, s’est éteint des suites d’un cancer

Jean-François Cesarini, député LREM, s’est éteint dimanche des suites d’un cancer

DISPARITIONLe député de la première circonscription du Vaucluse était âgé de 49 ans
Oihana Gabriel

O.G.

Jean-François Cesarini, député LREM de la première circonscription du Vaucluse, est décédé des suites d’un cancer, à seulement 49 ans. Richard Ferrand, président LREM de l’Assemblée nationale et député du Finistère a annoncé la triste nouvelle ce dimanche soir sur Twitter.

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Jean-François Cesarini, classé à l’aile gauche du parti présidentiel, a reçu l’hommage de plusieurs de ses collègues, notamment Mathieu Orphelin (Libertés et territoires), qui a évoqué son cancer diagnostiqué entre les deux tours des élections législatives de 2017. « Tu étais de ceux qui placent les convictions avant les consignes, qui font de la politique pour les gens et en les aimant, qui placent la justice sociale au-dessus de tout », a écrit Mathieu Orphelin (ex-LREM).

Un élu franc-tireur

L’élu du Vaucluse, issu du PS, avait notamment « fait râler » en critiquant la réforme des retraites ces derniers mois. Ce membre du « collectif social démocrate », qui réunit une vingtaine de « marcheurs » à la fibre sociale, avait par exemple lancé qu’Edouard Philippe s’était « tiré une balle dans le pied » avec l’âge pivot.

Adepte des tribunes, au point que certains pointent une « manie », cet élu à l’allure sage en avait cosigné plusieurs dernièrement, plaidant pour que la réforme ne soit pas budgétaire. Des initiatives qui n’étaient « pas idéales », selon le patron des « marcheurs » Gilles Le Gendre.

Chef d’entreprise dans l’immobilier

A Avignon, où il avait brigué en vain une investiture LREM aux municipales, il s’est illustré en indiquant qu’il voterait pour la liste écologiste. Chef d’entreprise dans l’immobilier et titulaire d’un DEA de philosophie, s’était également distingué à l’automne 2018 en défendant une progressivité de la CSG sur les petites retraites.

Le député, qui avait aussi plaidé en vain pour un « nouvel ISF », martelait toutefois qu’il n’était pas un « frondeur ». Rocardien puis strauss-kahnien, il avait monté une antenne du cercle de réflexion Terra Nova (proche du PS) dans le Vaucluse, rejoignant En marche « une petite année avant l’élection » d’Emmanuel Macron.

La députée Martine Wonner, voyait en lui un « progressiste collaboratif, loyal, stratège, sympa, sensible, drôle ». Matthieu Orphelin a lui salué « l’idée qu’il vaut mieux exprimer ses convictions que de les taire ».