Anne Hidalgo ne sera pas candidate à la présidentielle de 2022
POLITIQUE•« Je ne serai pas candidate à la présidentielle de 2022. Mon ambition, c’est Paris. Maire de Paris, c’est le plus beau des mandats », a martelé la candidate à un deuxième mandat municipalB.D. avec AFP
La maire PS de Paris, Anne Hidalgo, qui a annoncé ce samedi soir sa candidature à sa succession, a assuré qu’elle ne sera « pas candidate à la présidentielle de 2022 », dans un entretien accordé au Parisien.
« Est-ce que vous pouvez prendre l’engagement devant les Parisiens de ne pas vous présenter (…) et de vous consacrer à votre mandat de maire jusqu’en 2026 ? », demande le quotidien à la maire sortante. « Evidemment oui ! », répond Anne Hidalgo. « Je ne serai pas candidate à la présidentielle de 2022. Mon ambition, c’est Paris. Maire de Paris, c’est le plus beau des mandats. »
Tremplin pour l’Elysée
Interrogée sur ses relations, qui furent difficiles un temps avec le président Emmanuel Macron, elle assure que « nous nous voyons régulièrement. Nos relations sont bonnes, fluides et directes ». Interrogé par l’AFP, l’entourage de la maire de Paris balaye d’un revers de la main toutes ambitions présidentielles, alors que certains adversaires la soupçonnent de vouloir se servir de Paris comme d’un tremplin pour l’Elysée.
« C’est absurde ! », insiste un proche de la maire soulignant que « la date que Anne (Hidalgo) a en tête après 2020, c’est 2024 (date des jeux Olympiques à Paris, Ndlr). C’est tout ». « Et quand on lui en parle, elle dit : "n’importe quoi" », ajoute-t-il. Son Premier adjoint actuel, Emmanuel Grégoire, juge qu'« elle n’en a pas envie ». De surcroît, « quand on est maire de Paris, ce n’est pas la situation idéale pour gagner la présidentielle », dit-il.
« Paris en Commun »
Anne Hidalgo a officialisé ce samedi, à deux mois des municipales, sa candidature à un deuxième mandat, soutenue cette fois par la plateforme « Paris en Commun » qui englobe socialistes, élus de Générations, communistes et personnalités de la société civile.
En revanche, le Parti radical de gauche, qui était membre de la majorité sortante, n’a pas rejoint la plateforme. Les écologistes d’EELV présentent également leur propre candidat au premier tour.