GOUVERNEMENTEdouard Philippe se rend à Rouen, un mois après l’incendie de Lubrizol

Incendie de Lubrizol à Rouen : Edouard Philippe se rend sur place un mois après

GOUVERNEMENTLe Premier ministre se rendra d’abord à la préfecture de Seine-Maritime, avant d’assister à la signature d’une convention d’indemnisation des agriculteurs, commerçants, entreprises et collectivités
20 Minutes avec AFP

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Un mois après l’incendie de l’usine Lubrizol à Rouen, où 9.505 tonnes de produits chimiques ont brûlé, le Premier ministre, Édouard Philippe, doit se rendre sur place, ce vendredi, accompagné de la ministre de la Transition écologique, Élisabeth Borne​.

Dès 9 heures, ce vendredi matin, le chef du gouvernement et la ministre se rendront à la préfecture de Seine-Maritime pour rencontrer « les acteurs économiques de la métropole rouennaise » qui ont subi les conséquences de l’incendie, a précisé Matignon dans un communiqué. Édouard Philippe et Élisabeth Borne assisteront ensuite à la signature d’une convention d’indemnisation des agriculteurs, commerçants, entreprises et collectivités.

La cause de l’incendie toujours inconnue

Le 26 septembre, vers 2h30, une partie de l’usine Lubrizol et trois bâtiments de Normandie Logistique ont été ravagés par un gigantesque incendie, qui a provoqué un énorme panache de fumée noire de 22 km. Le sinistre n’a pas fait de victime et sa cause n’est pas encore connue.

La quantité totale de produits brûlés s’élève à 9.505 tonnes, dont 5.253 tonnes de produits chimiques sur le site de Lubrizol et 4.252 tonnes de produits sur le site de Normandie Logistique (parmi lesquels 1.691 tonnes de produits Lubrizol).

« Entre 40 et 50 millions » d’euros de préjudice pour les agriculteurs

L’incendie a causé aux agriculteurs un préjudice global estimé « entre 40 et 50 millions » d’euros et 3.000 agriculteurs ont été concernés par les conséquences de l’incendie, selon le ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume.

La commercialisation des produits agricoles produits sous le panache de fumée dans de nombreuses communes où des suies ont été observées (Seine-Maritime, Oise, Nord, Somme et Aisne) a été interdite dans la foulée de la catastrophe. La mesure a été levée le 14 octobre pour les produits laitiers, le 18 pour les autres productions.