PARLEMENTVote électronique, « fact checking » et « e-pétitions , le Sénat innove

Vote électronique, « fact checking » et « e-pétitions », le Sénat innove

PARLEMENTA partir du 1er octobre, le Sénat disposera d’un matériel permettant à chaque sénateur de voter électroniquement sur les textes depuis son pupitre
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Vote électronique, site de « fact checking » ou encore plateforme de e-pétitions à destination du grand public… A l’occasion de la rentrée parlementaire, le Sénat se modernise.

A partir du 1er octobre, le Sénat disposera d’un matériel permettant à chaque sénateur de voter électroniquement sur les textes depuis son pupitre, au lieu de se déplacer pour déposer un bulletin dans une urne.

« Le premier site de “fact checking” lancé par un Parlement »

« Outre le temps gagné, et un certain nombre d’erreurs évitées, ce dispositif permettra de faire une clarté encore plus grande sur les votes de chaque sénateur », a déclaré le président de la Haute assemblée Gérard Larcher devant la presse.

Avant la fin septembre, le Sénat lancera par ailleurs un site permettant de vérifier « les informations fausses, approximatives ou datées, qui circulent sur le Sénat ». « C’est, à ma connaissance, sans doute le premier site de “fact checking” lancé par un Parlement », a souligné Gérard Larcher.

Une plateforme de e-pétitions à destination des citoyens

On peut déjà en avoir un avant-goût sur infox.senat.fr : « Tous vieux les sénateurs ? », « Un chauffeur par sénateur ? », « Les voyages en train et en avion gratuits ? » et encore « Une prime de Noël ? » figurent parmi les questions déminées.

Dernière innovation annoncée pour cet automne : une plateforme de e-pétitions, qui permettra « à chaque citoyen » de proposer l’inscription d’un texte à l’ordre du jour du Sénat ou la création d’une mission de contrôle sénatoriale. Les pétitions recueillant le nombre de signatures suffisant (autour de 50.000) seront examinées par la Conférence des présidents du Sénat « qui décidera de la suite à donner ». « Et cela sera public », a précisé Gérard Larcher.