ATTAQUECastaner qualifie d'«attentat» le saccage de la permanence LREM à Perpignan

Permanence LREM dégradée: Christophe Castaner qualifie d'«attentat» le saccage du local à Perpignan

ATTAQUESelon le ministre de l’Intérieur, les « brutes » qui ont vandalisé la permanence du député Romain Grau, en sa présence, avaient préparé leur acte
Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner.
Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner. -  JP PARIENTE/SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a qualifié mercredi de « brutes » les auteurs du saccage de la permanence d’un député LREM en marge de la manifestation des « gilets jaunes » samedi, lors d’une visite surprise à Perpignan.

« C’est l’image du coucou. Les violents viennent dans le nid d’une manifestation, quelle qu’elle soit, et ensuite peuvent en profiter pour porter leur haine du système, quel qu’il soit. (…) On voit bien qu’au fond ces gens-là veulent juste détruire, ce sont des brutes », a affirmé Christophe Castaner à des journalistes l’accompagnant.

Aucune interpellation n’a pour l’heure eu lieu

Samedi, des manifestants, dont certains cagoulés, avaient brisé toutes les vitres de la permanence où se trouvait le député de la majorité Romain Grau, et tenté d’y mettre le feu. Aucune interpellation n’a pour l’heure eu lieu.

« Les moyens de la police sont totalement engagés pour trouver les auteurs de cela. (…) Nous identifierons les responsables comme cela a été le cas pour la quasi-totalité des actes de vandalisme, d’attaque, de dégradation, de violence ou de vol qu’on a connus pendant les manifestations des "gilets jaunes" », a-t-il martelé sur des images transmises par LCI.

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Un acte préparé

Comparant le saccage de la permanence du député à un «attentat », M. Castaner s’est expliqué : « Le principe de l’attentat, c’est de préparer l’acte. Là, on a des gens qui sont venus avec des bidons d’essence. Ils s’étaient équipés et ont tenté notamment d’attenter à la vie d’un parlementaire présent dans la permanence », a-t-il affirmé.

Cibles d’insultes ou de violences au plus fort de la crise des « gilets jaunes » cet hiver, les parlementaires sont de nouveau visés depuis plusieurs jours, en particulier les députés LREM ayant voté le 23 juillet en faveur de la ratification du traité de libre-échange entre l’Europe et le Canada (Ceta). Plusieurs permanences ont été emmurées, taguées ou vandalisées.