POLITIQUELa permanence d’une députée LREM de l’Oise pro-Ceta vandalisée

Oise: La permanence d’une députée LREM pro-Ceta recouverte de paille et d’œufs

POLITIQUEL'attaque pourait être liée au vote pour l'accord économique et commercial avec le Canada
Mikaël Libert

Mikaël Libert

«Merci Carole ». Dans la nuit de dimanche à lundi, la permanence de la députée LREM de l’Oise Carole Bureau-Bonnard a été vandalisée. Cette action pourrait être liée à son vote en faveur du Ceta.

Mardi, l'Assemblée nationale a ratifié l’accord commercial et économique entre les pays de l’Union européenne et le Canada, appelé aussi le Ceta. Un texte largement controversé chez les agriculteurs mais aussi par l’ancien ministre de l'Ecologie, Nicolas Hulot. D’ailleurs, il s’en est fallu de peu pour que le texte ne soit rejeté par l’Assemblée : 266 votes « pour » et 213 votes « contre ».

Plusieurs députés LREM visés ailleurs en France

Depuis, plusieurs parlementaires qui se sont prononcés en faveur de ce traité de libre-échange ont vu leurs permanences vandalisées. Ce fut donc au tour, la nuit dernière, de députée de l’Oise Carole Bureau-Bonnard de voir ses locaux redécorés à coups de paille et d’œufs. Elle a d’ailleurs dénoncé cet acte sur les réseaux sociaux : « Je ne pourrai jamais me résoudre à cette violence à l’encontre de la Démocratie. Ma porte a toujours été ouverte. Ma détermination à travailler au service de mes concitoyens reste plus que jamais intacte », a-t-elle écrit. Elle a notamment reçu le soutien de la députée LREM du Nord, Valérie Petit, pro-Ceta elle aussi : « Tout mon soutien face à ces actes inqualifiables qui se multiplient à l’endroit de nos collègues ».

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Au sein du groupe LREM à l’Assemblée, la députée de l’Oise fait partie des 229 élus qui ont voté « pour ». Mais, preuve que cela ne plaît pas à tout le monde dans la majorité, neuf marcheurs ont voté « contre » (aucun des Hauts-de-France) et 52 se sont abstenus, dont Barbara Pompili (Somme) et Christophe Di Pompeo (Nord). A noter qu’au vu du nombre de présents à cette cession (553 députés), si une grande partie des 74 abstentionnistes avaient voté « contre », le projet de loi aurait été recalé.