OUPSGriveaux commet une bourde en publiant la photo de collaborateurs

Rafle du Vel' d'Hiv': Benjamin Griveaux commet une bourde en publiant la photo de collaborateurs

OUPSL’ancien secrétaire d’Etat a justifié son erreur par le fait que l’image publiée « est largement associée à cet épisode historique, sur différentes sources d’archives. »
Thibaut Chevillard

Thibaut Chevillard

C’est une petite bourde qui n’est pas passée inaperçue sur les réseaux sociaux. La semaine dernière, à l’occasion de l’anniversaire de la rafle du Vel d’Hiv', Benjamin Griveaux a voulu rendre hommage aux « 13.152 personnes arrêtées et déportées par la police de Vichy, parce que juives » en postant un message sur son compte Twitter accompagné d’une photo. Pas de bol. Si le cliché montre bien des personnes arrêtées par la police française et conduites au Vélodrome d’hiver, il s’agit en réalité de collaborateurs, comme l’a révélé Libération.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

La photo a été prise non pas en 1942 mais deux ans plus tard, quelques jours après la Libération de Paris, comme l’indique sa légende sur le site de l’AFP.

Photo issue des archives de l'AFP montrant des collaborateurs arrêtés et ramenés au Vel d'Hiv'.
Photo issue des archives de l'AFP montrant des collaborateurs arrêtés et ramenés au Vel d'Hiv'. - AFP

Une erreur signalée à l’ancien secrétaire d’Etat par de nombreux internautes, dont l’avocat Arno Klarsfeld, fils de Serge et de Beate Klarsfeld, les « chasseurs de nazis », qui ont lutté sans relâche contre l’impunité et l’oubli des crimes nazis.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Benjamin Griveaux a décidé de réagir ce lundi. « Je comprends que cette image ait pu choquer, se défend-il. Il se trouve qu’elle est largement associée à cet épisode historique, sur différentes sources d’archives. »