COURSELe député Julien Aubert candidat à la présidence de Les Républicains

Les Républicains: Le député Julien Aubert annonce sa candidature à la présidence du parti

COURSELe député du Vaucluse avait déjà tenté sa chance lors de la précédente élection, en 2017, mais il n’avait finalement pu être candidat
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Le député Julien Aubert, secrétaire général adjoint de Les Républicains, annonce dans Le Journal du dimanche sa candidature à la tête du parti, se présentant en « David contre Goliath », à savoir Christian Jacob. L’élu du Vaucluse est le troisième prétendant déclaré, après le patron des députés LR, et Guillaume Larrivé, député de l’Yonne. Julien Aubert, 41 ans, assure que « la jeune génération (l)'a encouragé à présenter (sa) candidature ».

Il indique avoir « le nombre de parrainages parlementaires nécessaires », soit 13, contrairement à 2017 où il avait dû renoncer à se présenter face à Laurent Wauquiez. « Je ne suis plus seul. J’ai créé en novembre 2017 le mouvement Oser la France (micro-parti de tendance souverainiste, ndlr), qui compte une dizaine de parlementaires, des élus locaux et plus de 1.000 membres. De plus, j’ai désormais un bilan » comme secrétaire général adjoint du parti, souligne-t-il.

Une ligne gaulliste, patriote, républicaine, populaire

Sa candidature défend « une ligne gaulliste, patriote, républicaine, mais aussi populaire ». Interrogé sur le dîner cette semaine entre Marion Maréchal et des élus LR, qui a semé la zizanie dans le parti de la droite, Julien Aubert répond qu’il ne va « pas faire la police des dîners en ville » et qu'« il faut arrêter de se définir en creux, par rapport aux autres ». « Je ne fais pour ma part aucun procès en sorcellerie, mais pas non plus d’appel du pied à quiconque », ajoute-t-il.

Parmi ses projets, le député depuis 2012 veut « reconnecter (les) adhérents » et pour cela « propose un référendum d’initiative militant ». Par ce biais, « un certain nombre d’adhérents ou une fédération locale pourra imposer à la direction du parti un sujet ».