PORTE-MONNAIELa défiscalisation des heures supp' doit rapporter 3 milliards aux salariés

Heures supplémentaires: La défiscalisation doit rapporter «3 milliards d’euros de pouvoir d’achat», d’après Matignon

PORTE-MONNAIELa mesure a été mise en place au 1er janvier, après le début du mouvement des « gilets jaunes »
Edouard Philippe doit faire le points sur les mesures prises pour le pouvoir d'achat en Charente.
Edouard Philippe doit faire le points sur les mesures prises pour le pouvoir d'achat en Charente. - NICOLAS MESSYASZ/SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

La défiscalisation et désocialisation des heures supplémentaires rapportera trois milliards d’euros de pouvoir d’achat en 2019 aux salariés et fonctionnaires, a indiqué ce jeudi Matignon, confirmant une information de RTL. Ces exonérations d’impôt et de charges, entrées en vigueur au 1er janvier, avaient été annoncées avec d’autres mesures d’urgence le 10 décembre dernier par Emmanuel Macron afin de répondre à la crise des « gilets jaunes ».

Selon Matignon, 6,8 millions de salariés du privé ont effectué en moyenne onze heures supplémentaires par mois au 1er trimestre 2019. Ce qui représente pour eux « un gain de pouvoir d’achat de 670 millions d’euros » : 400 millions d’euros de cotisations sociales et 270 millions d’euros d’impôts sur le revenu.

Bilan des mesures sur le pouvoir d’achat

Ainsi, un salarié rémunéré 1.500 euros net par mois et réalisant onze heures supplémentaires par mois bénéficiera d’un gain de pouvoir d’achat annuel d’environ 600 euros, soit 50 euros par mois, fait valoir Matignon.

Edouard Philippe, en déplacement pendant deux jours en Charente, doit présenter ce jeudi un premier bilan des mesures en faveur du pouvoir d’achat de décembre. Parmi celles-ci figuraient une hausse de 100 euros par mois pour les salariés au Smic grâce à une revalorisation de la prime d’activité, la possibilité pour les entreprises de verser une prime exceptionnelle de fin d’année défiscalisée ou l’annulation de la hausse de la CSG pour les retraités touchant moins de 2.000 euros net par mois.