«Nous sommes déterminés à faire vite et à faire bien»... Le gouvernement se met au travail après les annonces d'Emmanuel Macron
MESURES•Une trentaine de cadres de la majorité parlementaire sont conviés à partir de midi à Matignon20 Minutes avec AFP
Après les annonces d'Emmanuel Macron la semaine passée, le gouvernement se met en ordre de bataille pour les appliquer. Lors d'une journée de séminaire avec les ministres à Matignon, Edouard Philippe s'est dit « déterminé à faire vite et à faire bien ».
« Je sais que beaucoup sont impatients, le président de la République nous a demandé d’aller vite, il a raison. Et nous, nous sommes déterminés à faire vite et à faire bien », a déclaré le Premier ministre. L’ensemble du gouvernement, rejoint par le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner initialement retenu par l’inauguration d’une cellule « alerte prévention suicide chez les policiers », est arrivé autour de 9 heures à Matignon.
Journée de travail « intense »
Pour la première fois dans ce type d’exercice, une trentaine de cadres de la majorité parlementaire sont conviés à partir de midi : présidents de groupe à l’Assemblée et au Sénat, vice-présidents de groupe, présidents de commission et rapporteurs généraux de certains textes.
« C’est une journée de travail intense, pour construire le "qui fait quoi et quand" de la majorité, ce qui nous permettra ensuite dans les mois qui viennent de dérouler l’ensemble de notre action pour conduire concrètement les annonces qui ont été formulées par le président », a détaillé Edouard Philippe. Dans l’après-midi, quatre ateliers sont au programme avec les parlementaires : sur le calendrier parlementaire, sur la méthode, sur la réforme constitutionnelle et sur « les nouvelles solidarités ».
Des parlementaires associés au calendrier
« Il y a toujours eu des discussions excellentes et très intenses entre les membres du gouvernement et la majorité. Mais on arrive à un moment ou si l’on veut traduire dans les faits les annonces du président de la République, nous devons au fond avoir la même vision des contraintes, avoir la même ambition, discuter, travailler en commun », a expliqué Edouard Philippe.
« Plutôt que de le faire texte par texte, il m’est apparu opportun de pouvoir associer un certain nombre de parlementaires à la définition du calendrier sur lequel nous allons travailler, à la définition de nouveaux instruments, d’une nouvelle méthode. Bref un travail en bonne intelligence », a mis en avant le Premier ministre.