CRITIQUELaurent Wauquiez traite Emmanuel Macron de «girouette»

Annonces d'Emmanuel Macron: «Un président ne peut pas être une girouette», estime Laurent Wauquiez

CRITIQUELe président des Républicains critique les marches arrières d’Emmanuel Macron sur le pouvoir d’achat des retraités, la gestion de l’immigration ou les crédits d’impôts pour les entreprises
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Interrogé sur les annonces d’Emmanuel Macron pour répondre à la crise des « gilets jaunes », Laurent Wauquiez a estimé, ce vendredi sur Europe 1, que le président de la République se comportait en « girouette », évoquant « beaucoup d’inconstances, beaucoup de changements ».

« Ce qui me gêne c’est que je n’ai pas senti cette constance, un président ça ne peut pas être une girouette », a lâché le président des Républicains, citant des marches arrières sur le pouvoir d’achat des retraités, la gestion de l’immigration ou les crédits d’impôts pour les entreprises. « Je ne vois pas là où il veut nous emmener (…) Un président qui n’a pas de boussole c’est le risque de finir avec un quinquennat pour rien », a-t-il enfoncé.

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Laurent Wauquiez réclame une baisse d’impôt de 10 % pour les classes moyennes

Jeudi, Emmanuel Macron a présenté ses mesures pour sortir de la crise des « gilets jaunes » : réindexation des retraites sur l’inflation, baisse de l’impôt sur le revenu, un allongement de la durée de cotisation, sans changer l’âge légal de départ à la retraite, réductions de la dépense publique.

Le président du parti Les Républicains a de son côté réclamé une baisse d’impôts de 10 % pour les classes moyennes, son « obsession ». Au même moment, le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, précisait sur RTL la baisse des impôts de cinq milliards d’euros, annoncée par Emmanuel Macron qui représenterait « à peu près 10 % pour chacun des Français qui paient l’impôt sur le revenu, à l’exception des plus riches d’entre eux ».

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Un manque d’annonces « sérieuses » sur la baisse de la dépense publique

Laurent Wauquiez a également fustigé un manque d’annonces « sérieuses » sur la baisse de la dépense publique. Le chef de l’Etat avait indiqué qu’il était prêt à « abandonner » l’objectif de 120.000 suppressions de postes de fonctionnaires « si ce n’est pas tenable ».

Pour Laurent Wauquiez, « les retraités et les automobilistes » ont été les « deux catégories (…) en marge des mesures » du président. « Jamais le prix de l’essence n’a été aussi haut » et « toute une partie des retraités (va) continuer à payer » la hausse de la CSG, a-t-il commenté.