«Gilets jaunes»: Le gouvernement admet des «dysfonctionnements» après les violences commises à Paris
MAINTIEN DE L'ORDRE•Le gouvernement a admis ce dimanche des «dysfonctionnements» dans le dispositif de sécurité mis en place samedi à Paris, où des violences ont été commises durant une manifestation de «gilets jaunes»20 Minutes avec AFP
Le gouvernement a admis ce dimanche des «dysfonctionnements» dans le dispositif de sécurité mis en place samedi à Paris, où des violences ont été commises sur les Champs-Elysées pendant une manifestation de «gilets jaunes». Edouard Philippe fera «ses propositions d'adaptation» à Emmanuel Macron lundi, a annoncé Matignon.
«Tirer toutes les conséquences de ces dysfonctionnements»
«L’analyse des événements d’hier a mis en évidence des insuffisances dans son exécution qui n’ont pas permis de contenir les violences et de prévenir les agissements des casseurs», écrit Matignon dans un communiqué de presse envoyé aux médias à l'issue d'une réunion du chef du gouvernement avec les ministres de l'Intérieur Christophe Castaner et de la Justice Nicole Belloubet ainsi que le secrétaire d'Etat Laurent Nunez.
«Le dispositif de maintien de l’ordre mis en place à Paris à l’occasion des manifestations a été profondément adapté à la suite des événements du 1er décembre», ajoute Matignon, en référence à un premier pic de violences qui avait été atteint en marge du mouvement social des «gilets jaunes».
Des annonces dès lundi pour «renforcer la doctrine»
Le Premier ministre «présentera demain [lundi] au président de la République les mesures d’adaptation nécessaires de la doctrine d’emploi des forces de l’ordre, ainsi que les décisions permettant de s’assurer à tout moment de la fermeté de son exécution. Il rendra publiques ces mesures rapidement», annonce Matignon.
Une réunion est prévue lundi à 11h30 dans l'agenda d'Emmanuel Macron, avec Edouard Philippe ainsi que le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, la garde des Sceaux Nicole Belloubet, et le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieuret Laurent Nunez.
Le gouvernement dénonce une nouvelle fois des «événements d'une violence inacceptable contre les biens et des personnes» qui «doivent être condamnés avec la plus grande fermeté». «Ils sont le fait de casseurs, de pillards, d'incendiaires, et tous ceux qui encouragent de tels actes sont leurs complices», juge Matignon.