Insultes antisémites contre Alain Finkielkraut: Benjamin Griveaux dénonce un «antisémitisme crasse» chez une minorité de «gilets jaunes»
«GILETS JAUNES»•Le porte-parole du gouvernement est revenu sur LCI sur l'altercation entre certains « gilets jaunes » et Alain Finkielkraut20 Minutes avec AFP
Après l’agression des « gilets jaunes » envers Alain Finkielkraut, Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement est revenu sur le mouvement social et sur cet événement qui ne cesse de faire réagir.
« A nouveau, je ne mélange pas ceux qui ont enfilé un «gilet jaune» il y a maintenant trois mois… Ceux-là sont très loin des comportements que l’on a observé hier », a déclaré le porte-parole du gouvernement.
« Des mouvements minoritaires qui font preuve d’un antisémitisme crasse »
Évoquant le chiffre dévoilé dans la semaine sur une augmentation de 74% des actes antisémites en 2018, il a ajouté que « personne ne peut raisonnablement considérer que cela est lié aux “gilets jaunes”. Mais force est de constater que, à l’intérieur de ces cortèges, de manière minoritaire à nouveau, vous avez des éléments d’extrême gauche ou d’extrême droite qui font preuve d’un antisémitisme crasse, qu’ils ont exprimé hier par des insultes ».
Interrogé par un journaliste de LCI pour savoir si le mouvement était infiltré par « l’islamo-gauchisme », Benjamin Griveaux a répondu : « Je ne sais pas ce que c’est que l’islamo-gauchisme en termes d’organisation mais, à l’évidence, vous avez à l’intérieur des cortèges des gens qui se réclament en tout cas d’un antisémitisme lié à la question israélienne à l’évidence. Mais vous avez aussi de la même manière – et les liens ont été établis –, des gens qui sont issus de l’extrême droite et avec le vieux fond qu’on connaît bien dans l’extrême droite française d’antisémitisme. »
Pour lui, « la meilleure réponse » est la participation du plus grand nombre aux manifestations prévues mardi à l’appel de plusieurs partis politiques, « pour célébrer la République et la lutte contre l’antisémitisme », y compris le Rassemblement national de Marine Le Pen, qui n’a pas été convié.