Poitiers: La permanence du député LREM Sacha Houlié dégradée
AGRESSION•Le député a annoncé avoir porté plainte...M.B. avec AFP
Le député LREM de la Vienne Sacha Houlié a annoncé vendredi sur Twitter avoir porté plainte après des dégradations commises dans la nuit à sa permanence à Poitiers, où des inscriptions ont été taguées et de la paille déposée.
Les photos publiées par Sacha Houlié dans son message montrent les inscriptions « Vendu » et « Peuple Insoumis » écrites en rouge sur la vitrine ainsi qu’une affiche le représentant barré d’une croix rouge.
« Les lâches, les couards et les agitateurs ne me feront jamais taire. Plainte déposée. Cette dégradation, qu’elle soit l’œuvre des insoumis ou des Gilets Jaunes, j’attends qu’ils s’en expliquent, s’en excusent et la réparent », écrit le député.
Plusieurs bureaux d’élus dégradés ces dernières semaines
Plusieurs bureaux d’élus de la majorité ont connu le même sort depuis le début du mouvement des « gilets jaunes » et certains ont fait l’objet de menaces, sur les réseaux sociaux mais aussi près de leurs domiciles.
Juste avant Noël, la devanture de la permanence du député LREM des Deux-Sèvres Guillaume Chiche avait ainsi été dégradée et le bureau du député LREM de l’Hérault Philippe Huppé avait été tagué.
Guillaume Chiche avait alors reçu le soutien du porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, qui avait dénoncé un « acte odieux », le président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand déplorant que des députés soient « une nouvelle fois atteints par des agressions diverses ».
Le député Florent Boudié annonce porter plainte
Le 31 décembre, le député LREM de Gironde Florent Boudié avait annoncé son intention de porter plainte pour « provocation à la haine » après la découverte sur les murs de sa permanence à Libourne (Gironde) de tags qu'il attribuait à la « mouvance identitaire, antimusulmans et antimigrants ». Il avait également publié des messages haineux reçus par courriel.
Ce député, membre de la commission des Lois, travaille actuellement à l’Assemblée nationale « pour donner à l’islam de France un cadre et des règles » ainsi que « pour apporter une réponse humaine et digne à la question de la rétention des enfants étrangers en situation irrégulière ».