SOCIETEPas une «solution» d'occuper les ronds-points pour Jean-Michel Blanquer

«Gilets jaunes»: Pour Jean-Michel Blanquer, l’occupation des ronds-points n’apportera pas de «solution»

SOCIETELe ministre de l'Education nationale a souligné ce dimanche que l'occupation des ronds-points par les «gilets jaunes» n'était pas une solution en soi...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer a estimé dimanche que « l’occupation pendant des mois et des mois des ronds-points » par les «gilets jaunes» n’apportera pas de « solution », au lendemain d’un cinquième samedi de mobilisation marqué par une forte baisse du nombre de manifestants.

« Ce qui est certain c’est que la crise des « gilets jaunes » a créé des nouvelles sociabilités (…), on voyait bien qu’il y avait ce bonheur d’être ensemble », « c’est ce qu’on doit garder de positif », a déclaré le ministre dans le Grand rendez-vous Europe1/Les Echos/CNews.

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Dans la lignée de Christophe Castaner

« Donc essayons de réinventer dans les temps futurs autre chose que les ronds-points pour se retrouver entre Français sur toutes les parties du territoire, pour se parler calmement », a-t-il poursuivi, estimant qu’il « est évident que ce n’est pas l’occupation pendant des mois et des mois des ronds-points qui va apporter en soi une solution ».

Samedi soir, au terme d’une journée marquée par des manifestations plus calmes et de moindre ampleur que les samedis précédents, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner avait appelé les « gilets jaunes » à « libérer » les ronds-points, centres névralgiques de la contestation partout en France depuis le 17 novembre.

« Les incompréhensions ont existé »

« Une étape est derrière nous, certainement, et je pense que c’est l’intérêt de tout le monde qu’il en soit ainsi, y compris des « gilets jaunes »», a estimé Jean-Michel Blanquer. « C’est une étape dont il faut garder maintenant ce qu’elle avait d’intéressant, parce qu’il y a dans cette mobilisation quelque chose à écouter, et dont il faut enlever ce qu’elle a eu de négatif, les violences qui l’ont émaillée, les incompréhensions qui ont existé », a encore jugé le ministre.

« Il y a eu finalement une manifestation de vitalité », « on est dans une belle démocratie où les gens savent s’exprimer, et si on regarde ce qui s’est passé depuis cinq semaines, des thèmes ont surgi qui sont tout à fait valables et qu’il faut discuter », a-t-il poursuivi. « Nous pouvons maintenant entamer une deuxième étape » avec le futur grand débat local annoncé par Emmanuel Macron pour répondre à la crise, a-t-il assuré.

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