JUSTIFICATIONEmmanuel Macron pris à partie par une retraitée sur le pouvoir d'achat

VIDEO. Pouvoir d'achat: «Je ne massacre personne», répond Emmanuel Macron à une retraitée

JUSTIFICATION« Je sais qu’il y a des gens qui galèrent », a reconnu le chef de l’Etat…
Emmanuel Macron a été pris à partie par une retraité sur la baisse du pouvoir d'achat à Charleville-Mézières, le 7 novembre 2018.
Emmanuel Macron a été pris à partie par une retraité sur la baisse du pouvoir d'achat à Charleville-Mézières, le 7 novembre 2018. - Philippe Wojazer/AP/SIPA
Manon Aublanc

Manon Aublanc

Pour Emmanuel Macron, qui poursuit son « itinérance mémorielle » à l’occasion du centième anniversaire de la fin de la Première guerre mondiale, les journées passent et se ressemblent. Lors d’un déplacement à Charleville-Mézières, dans les Ardennes, ce mercredi, le président de la République a, comme la veille, a été pris à partie sur sa politique.

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Alors qu’il s’offrait un bain de foule, Emmanuel Macron a été interpellé par une retraitée sur la hausse de la CSG et la baisse du pouvoir d’achat : « On ne paye pas les gens qui travaillent (…) Pourquoi vous nous massacrez avec mon mari ? Pourquoi on nous baisse encore les retraites ? », a-t-elle demandé au chef de l’Etat devant les caméras des journalistes. « Je ne massacre personne », lui a répondu Emmanuel Macron, avant de reconnaître : « Je sais qu’il y a des gens qui galèrent ».

« Je ne suis pas là depuis vingt ans »

Alors qu’il défendait sa politique, en citant la prime d’activité pour les revenus les plus faibles, le chef de l’Etat a été, de nouveau, pris à partie par une mère de famille : « A 1.400, 1.500 euros vous payez tout et vous n’avez aucune aide. Les nourrices pour deux enfants, vous en avez pour 700 euros, la moitié de mon salaire. Vous croyez que ça me donne envie de me passer de mes enfants cinquante heures par semaine ? », s’est-elle emportée.

« C’est pour ça qu’on fait ce qu’on fait sur les cotisations sociales, pour que le travail paie mieux, qu’on a fait ce qu’on a fait sur la taxe d’habitation et qu’on va poursuivre. Ne le voyez pas comme un miracle mais laissez un petit peu de temps aux gens qui s’y sont engagés. Je ne suis pas là depuis vingt ans », s’est justifié Emmanuel Macron.