ATTENTEVIDEO. Macron et Philippe vont-ils enfin annoncer un remaniement?

VIDEO. Remaniement: Macron et Philippe vont-ils enfin annoncer un nouveau gouvernement?

ATTENTEEmmanuel Macron et Edouard Philippe doivent nommer un remplaçant au ministre de l’Intérieur démissionnaire Gérard Collomb, et peut-être annoncer un remaniement plus large ce mercredi, jour de conseil des ministres…
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Après l’annonce d’Edouard Philippe, assurant que le remaniement n’aurait pas lieu mardi, les commentateurs politiques oscillent entre anticipation et devinettes. Le remaniement du gouvernement est à présent guetté mercredi, jour de Conseil des ministres.

Le président Emmanuel Macron, qui s’est parfois défini en « maître des horloges », n’a laissé filtrer aucune indication sur ses intentions depuis la démission du ministre de l’Intérieur Gérard Collomb, un événement qui a donné le coup d’envoi d’une attente inhabituellement longue.

Des passations de pouvoir (très) matinales ?

L’Elysée s’est borné à préciser mardi que le remaniement n’aurait pas lieu dans la soirée, et surtout qu’il n’occasionnerait pas la démission du gouvernement. Une annonce qui implique que le Premier ministre ne fera pas de déclaration de politique générale devant les députés, y compris si son équipe devait être largement renouvelée.

Des sources gouvernementales, mais aussi parlementaires, évoquent désormais un nouveau gouvernement mercredi matin, jour du Conseil des ministres. Cette annonce sera suivie du départ d’Emmanuel Macron pour une visite en Arménie jusqu’à vendredi. Mais ce délai serait-il suffisant pour permettre des passations de pouvoir avant le début du Conseil, annoncé à 10h ?

Au moins cinq refus

Pour remplacer Gérard Collomb place Beauvau, les noms des ministres Christophe Castaner (Relations avec le Parlement), Jean-Yves Le Drian (Affaires étrangères) ou Gérald Darmanin (Comptes publics) sont évoqués.

L’exécutif pourrait aussi être tenté de faire confiance à un expert, sur le modèle de Jean-Michel Blanquer à l’Éducation, dont l’assimilation au monde politique est jugée réussie. Les noms du procureur de Paris François Molins - visage connu des Français depuis les attentats de 2015 -, de la directrice de la PJ Mireille Ballestrazzi, de Jean Castex, un haut fonctionnaire qui a servi Nicolas Sarkozy à l’Élysée, ou de l’ancien patron de la police nationale Frédéric Péchenard ont circulé.

De sources concordantes, le choix du prochain ministre de l’Intérieur s’avère plus compliqué que prévu, faute de candidats disposant du profil recherché par Matignon et l’Elysée… et prêts à accepter le poste. Selon RTL, Edouard Philippe et Emmanuel Macron auraient ainsi « essuyé au moins cinq refus » d’entrer au gouvernement.