Municipales 2020: «Je peux être un bon candidat pour Paris», estime Mounir Mahjoubi
ELECTION•La course pour Paris commence…VRB
Mahjoubi déjà candidat à la succession de Hidalgo ? Dans un entretien au Figaro, le secrétaire d’Etat chargé du Numérique et ex-député de Paris, estime qu’il « peut être un bon candidat » pour les municipales de 2020 dans la capitale.
« Je fais partie des hyper-investis sur le projet de structuration du mouvement (LREM) à Paris et la création des idées pour la capitale… Mon histoire de vie, mon expérience d’entrepreneur et au gouvernement font que je peux être un bon candidat pour Paris », considère Mounir Mahjoubi, en précisant toutefois que « ça n’est pas encore le moment d’en parler ».
Interrogé sur « le portrait-robot du bon candidat » du mouvement présidentiel pour Paris, Mounir Mahjoubi évoque « un expert des sujets, un expert des quartiers et quelqu’un qui aime les gens ».
Velib', Autolib'… Les critiques fusent
Mounir Mahjoubi tacle par ailleurs l’actuelle maire de Paris, qui apparaît affaiblie après la bruyante démission de son premier adjoint, Bruno Julliard, ce lundi matin. « Sur la propreté ou la sécurité, on peut parler d’abandon », attaque-t-il, de même qu’il pointe les crises liées au renouvellement de contrat pour Velib ou l’abandon de l’Autolib.
Le nom de Mounir Mahjoubi, 34 ans, pour conduire une liste LREM dans la capitale revient avec insistance depuis plusieurs semaines, alors qu’il est prêté à un autre membre du gouvernement, le porte-parole Benjamin Griveaux, ces mêmes ambitions municipales.
En position défavorable ?
Dans un sondage Ifop paru dimanche pour le JDD, Benjamin Griveaux arrive en tête ex aequo avec Anne Hidalgo (23 %) au premier tour. Dans l’hypothèse d’une candidature LREM portée par Mounir Mahjoubi, ce dernier arrive en troisième position avec 20 % des intentions de vote, derrière la maire sortante (24 %) et la cheffe de file LR au Conseil de Paris, Florence Berthout (23 %).
Un autre député LREM de Paris, Hugues Renson, également réputé candidat putatif à la tête de l’exécutif parisien, ne recueille pour sa part que 17 % des intentions de vote, derrière les candidates PS et LR.