LIVEAffaire Benalla EN DIRECT: Début de l'audition du commissaire de police mis en examen dans l'affaire
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Affaire Benalla EN DIRECT: Début de l'audition du commissaire de police mis en examen dans l'affaire

LIVEAprès une « pause » estivale, les sénateurs de la commission des Lois du Sénat poursuivent ce mercredi leurs auditions pour faire « la lumière » sur l’affaire Benalla…
Hélène Sergent

Hélène Sergent

L’ESSENTIEL

  • Le 18 juillet dernier, Le Monde a révélé avoir identifié le collaborateur d’Emmanuel Macron sur une vidéo où on le voit frapper un manifestant du 1er-Mai. C’est le début de l’affaire Alexandre Benalla.
  • Depuis, Alexandre Benalla, et l’employé de LREM Vincent Crase, ont été mis en examen, notamment pour « violences en réunion », a indiqué le parquet de Paris. Trois policiers, déjà suspendus pour avoir transmis des images de vidéosurveillance à Alexandre Benalla, ont également été mis en examen, pour « détournement d’images issues d’un système de vidéo-protection » et « violation du secret professionnel ». Tous les cinq ont été placés sous contrôle judiciaire.
  • En juillet, les sénateurs ont entendu de nombreux acteurs dans le cadre de cette affaire. Après une pause en août, les élus reprennent ce mercredi leurs auditions.
  • Après avoir exprimé son refus de se rendre devant la commission, Alexandre Benalla devrait normalement se présenter le 19 septembre prochain.

13h19

S'il avait été tuteur d'Alexandre Benalla, serait-il intervenu lors de l'échange de coups? demande l'un des sénateurs. Le fonctionnaire de police refuse de «juger» l'action de ses collègues mais tient à rappeler: «Place de la Contrescarpe, on était dans une ambiance relativement difficile avec des gens qui vous répètent »flic, porc, assassin«, qui nous jetaient des bouteilles, des cendriers».

13h14

Le commissaire de police explique qu'il est fréquent qu'un observateur porte un casque et selon lui «il n'est pas choquant qu'un observateur porte le brassard» pour être identifié par les fonctionnaires de CRS ou gendarmes mobiles.

13h11

«Je n'ai jamais vu un observateur parler à la radio et Monsieur Benalla n'a pas parlé à la radio le 1er mai , c'est impossible. C'est un réseau extrêmement hierarchisé, avec des indicatifs traçables».

13h07

Maxence Creusat explique avoir été informé de la présence d'Alexandre Benalla par ses collègues: «Au café, ce contrôleur général a dit, en présence du major en charge de l'accompagnement de Monsieur Benalla, qu'il serait observateur lors des manifestations du 1er mai».

13h01

En 2017, Maxence Creusat avait répondu aux questions de 20Minutes dans une interview sur le maintien de l'ordre

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12h57

Maxence Creusat affirme qu'il ne peut pas répondre à cette question: « Je ne travaille pas là-bas, je n’en ai pas le niveau hiérarchique (...) et je ne suis pas dans la bulle de protection du GSPR. Mon réseau radio ne capte pas le réseau radio du GSPR, je ne sais pas ce qu'ils se disent entre eux»

12h56

Jean-Pierre Sueur demande à Maxence Creusat s'il était informé de tensions entre Alexandre Benall et le GSPR, en charge de la sécurité du Président.

12h55

«Le 2 mai, il y a un nouvel événement qui devient important: celui de la vidéo» , ajoute le jeune commissaire

12h53

Selon le commissaire, ce sont les services de renseignement qui ont indiqué aux policiers de la DOPC de la présence d'individus place de la contrescarpe pour un «cortège sauvage»

12h51

Le co-rapporteur pose une question relative aux faits du 1er mai. «Moi le 1er au soir c'est pas Monsieur Benalla le sujet. Le sujet, c'est que j'ai passé des heures à faire du maintien de l'ordre (...) face à 1.200 black blocs dans une atmosphère extrêmement dégradée»

12h49

Les sénateurs interrogent Maxence Creusat sur les instructions que pouvait donner Alexandre Benalla aux policiers : «Parfois les déplacements peuvent être un petit peu sensibles (...) parfois la différence entre une instruction et une demande, ca peut être une intonation dans la voix. Quand il y a une situation difficile, les propos peuvent être directs. Mon autorité, c'est le préfet de police. M. Benalla (...) représente aussi une autorité, et quand il exprime une demande on se met en mesure d'executer cette demande», poursuit le commissaire de police.

12h47

«Je ne commenterai les propos que j'ai moi-même tenu» dit Maxence Creusat à Jean-Pierre Sueur (PS), qui l'interrogeais sur une phrase extraite de sa garde à vue et qui a été publiée dans la presse.

12h47

«Je ne commenterai les propos que j'ai moi-même tenu» dit Maxence Creusat à Jean-Pierre Sueur (PS), qui l'interrogeais sur une phrase extraite de sa garde à vue et qui a été publiée dans la presse.

12h45

«Aucun commissaire de la DOPC n'est venu me voir pour me dire 'j'ai une difficulté'» avec Alexandre Benalla

12h44

«Je n'ai pas eu de copinage avec lui», assure le commissaire de police

12h39

«J'ai rencontré monsieur Benalla une dizaine de fois dans le cadre des déplacements du président de la République», précise le fonctionnaire de police, pas dans le cadre des manifestations du 1er mai

12h38

«Je me considère comme un commissaire de police honnête», ajoute Maxence Creusat, visiblement ému

12h37

«Je n'ai pas le numéro de téléphone avec Monsieur Benalla et je n'entretiens avec lui que des relations strictement professionnelles»

12h36

Maxence Creusat explique avoir rencontré Alexandre Benalla une dizaine de fois dans le cadre de ses missions. «Il était en charge de l'organisation et de la coordination des services sur les déplacements du président».

12h08

Quel rôle a joué Maxence Creusat dans l'affaire Benalla?

C'est ce commissaire de police qui a échangé, le soir des révélations du Monde, Le 18 juillet avec Laurent Simonin, Jean-Yves Hunault, chargé de relations entre la PP et l'Elysée, et Alexandre Benalla. Ces échanges aboutissent à la remise d'images de vidéosurveillance de l'incident au collaborateur de l'Elysée. Le résultat de «copinages malsains», dira le préfet Delpuech.

Le 19 juillet, Maxence Creusat se présente devant Alain Gibelin et confesse avoir fait une «grosse connerie». Le préfet signale les faits au parquet. D'abord suspendus, MM. Creusat, Simonin et Hunault seront placés en garde à vue puis mis en examen notamment pour «violation du secret professionnel»