REVIREMENTBenalla annonce qu'il se rendra, «contraint», à une convocation du Sénat

Alexandre Benalla annonce qu'il se rendra, «contraint», à une convocation du Sénat

REVIREMENTL'ancien collaborateur d'Emmanuel Macron a finalement changé d'avis face «aux menaces de poursuites»...
Alexandre Benalla sur TF1.
Alexandre Benalla sur TF1. - TF1 / AFP
Philippe Berry

P.B. avec AFP

Il se ravise. Après avoir d’abord annoncé qu’il refusait de se rendre devant la commission d’enquête du Sénat, lundi, Alexandre Benalla a changé d’avis. Dans la soirée, l’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron a effectué un rétro-pédalage, indiquant via un communiqué tardif qu’il serait présent, « contraint », devant les élus, si ces derniers le convoquent officiellement.

Combatif, Alexandre Benalla dénonce une commission qui n’a « pas la qualité pour m’entendre sur les faits du 1er mai 2018, puisque seule l’autorité judiciaire a compétence pour enquêter ». Mais « afin d’éviter les poursuites judiciaires dont on me menace, je vais être contraint de me rendre devant cette commission, si une convocation officielle m’est adressée », explique-t-il.

Il ne devrait pas être bavard

Un peu plus tôt, son refus avait été accueilli avec colère par les élus. « Il n’appartient pas aux personnes convoquées pour être auditionnées de décider de se présenter ou non à cette convocation », avait indiqué Philippe Bas, président LR de la commission. Une ordonnance de 1958 oblige en effet toute personne convoquée à témoigner, sous la menace de poursuites.

Alexandre Benalla prévient toutefois la commission : « Je ne pourrai répondre à aucune question concernant les faits dont la justice est saisie » ni « aux questions dont la réponse supposerait de violer le secret de la défense ou le secret professionnel auxquels je suis lié ». Mis en examen pour des violences contre un manifestant le 1er mai à Paris, Alexandre Benalla aurait été convoqué pour le 19 septembre, selon son avocat. « Une convocation sera prochainement adressée à M. Alexandre Benalla », a assuré à l’AFP Philippe Bas.