Terminé
Affaire Benalla: Alexandre Benalla et les quatre autres suspects mis en examen
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L'ESSENTIEL
- Mercredi soir Le Monde a révélé avoir identifié le collaborateur d’Emmanuel Macron sur une vidéo où on le voit frapper un manifestant du 1er-Mai.
- A la suite de ces révélations Alexandre Benalla a été placé en garde à vue pour des faits de violences en réunion par personne chargée d'une mission de service public, d'usurpation de fonctions, de port illégal d'insignes réservés à l'autorité publique, ainsi que de complicité de détournement d'images issues d'un système de vidéo-protection.
- Trois policiers ont été suspendus à titre conservatoire pour avoir extrait ces images de vidéo-surveillance de la Ville de Paris et les avoir transmises mercredi Alexandre Benalla, d'après une source proche du dossier. Ils doivent tous être présentés à un juge.
VIDEO
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21h13
Les sénateurs PS demandent des auditions «sans restrictions» et publiques Les sénateurs socialistes ont demandé dimanche que les auditions devant leur commission des Lois, qui sera dotée lundi des prérogatives d'enquête sur l'affaire Benalla, soient publiques. Mercredi, la commission d'enquête sénatoriale devrait entendre le directeur de cabinet du président de la République Patrick Strzoda, d'après des sources parlementaires. Les sénateurs PS souhaitent qu'elle «auditionne toute personne susceptible d'apporter des informations utiles, sans aucune restriction», selon un communiqué. Cette commission décidera lundi à 10h00 des personnes auditionnées et de la publicité qu'elle donnera à ses auditions. Elle a déjà annoncé qu'elle entendrait le ministre de l'Intérieur mardi à 17H45. Cette audition sera publique et retransmise en direct sur le site internet du Sénat.
20h49
Alexandre Benalla et les quatre autres suspects mis en examen Le collaborateur d'Emmanuel Macron, Alexandre Benalla, et l'employé de LREM Vincent Crase, filmés en train de frapper des manifestants le 1er mai, ont été mis en examen dimanche, notamment pour «violences en réunion», a indiqué le parquet de Paris. Trois policiers, déjà suspendus pour avoir transmis des images de vidéo-surveillance à Alexandre Benalla, ont également été mis en examen, pour «détournement d'images issues d'un système de vidéo-protection» et «violation du secret professionnel». Tous les cinq ont été placés sous contrôle judiciaire, conformément aux réquisitions du parquet, a précisé la même source.
20h23
Jean-Luc Mélenchon demande l'audition du chef de l'Etat
20h09
Une première mise en examen? D'après , un commissaire, l'un des trois policiers mis en cause dans l'affaire Benalla, a été mis en examen dimanche pour violation du secret professionnel et détournement d'images issues d'un système de vidéoprotection. Il se serait par ailleurs vu interdire de travailler à la direction de l'ordre public et de la circulation (DOPC).
18h43
Le silence d'Emmanuel Macron? Le porte-parole du groupe Lrem répond Gilles Le Gendre, député LREM:
18h10
Des infos sur le statut de Benalla au sein de la gendarmerie Le Parisien" data-type="customlink" data-url="http://www.leparisien.fr/faits-divers/affaire-benalla-crase-la-note-interne-de-la-gendarmerie-pour-calmer-ses-troupes-22-07-2018-7829637.php"> publie une note interne pour « apaiser le trouble naissant dans les rangs de la gendarmerie ». Le document révèle notamment qu'Alexandre Benalla était engagé dans la réserve opérationnelle mais « radié » à « sa demande en 2017 » puis réintégré par la direction de la gendarmerie au titre d’« expert ». Alexandre Benalla faisait alors partie d'une groupe de 74 consultants, auxquels la gendarmerie peut faire appel pour des besoins particuliers lorsqu’elle ne dispose pas de ces ressources en interne. Ce statut ne permet pas d’être employé en dehors de son domaine de compétence, et exclut toute mission opérationnelle, précise le site.
14h58
Des théories du complot en tout genre sur Twitter
Bientôt on se demandera où était Alexandre Benalla le 16 octobre 1984 (pour ceux qui doutent vraiment : il n'était pas né). Depuis mercredi, son nom a envahi les médias, les discussions du dimanche midi en famille et Twitter. Alexandre Benalla est partout, et cela inspire les internautes. Un article à lire par ici.
14h26
Alexandre Benalla aurait travaillé sur une refonte des services de sécurité du Président
D’après des informations de BFM TV, le chargé de mission travaillait sur un projet de refonte des services de protection du président. Selon la chaîne, Alexandre Benalla avait identifié des problèmes de communication entre les différents services existants : « Les premières annonces étaient attendues en septembre, on cherchait même un local au sein du palais pour ces futurs services secrets à la française. L’actuelle salle de presse était un des locaux envisagés. »
14h06
Le préfet de police Michel Delpuech auditionné lundi à 14h
Le préfet de police de Paris Michel Delpuech sera également auditionné par la Commision des lois, après le ministre de l'Intérieur.
13h59
Les questions qui attendent Gérard Collomb lundi
Le ministre de l’Intérieur doit être entendu par la Commission des lois de l’Assemblée nationale lundi à 10h. Il devra répondre à de nombreuses questions : quand a-t-il été informé ? Par qui ? Pourquoi n’a-t-il pas réagi plus tôt ? Pourquoi Benalla était-il présent le 1er mai ? Qui a validé leur présence sur cette manifestation ? La préfecture de police. Mais à quel niveau ? Beauvau était-il au courant ? D’où vient le matériel policier détenu par Alexandre Benalla ? Pourquoi le major de police de la Direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC) de la préfecture de police n’est-il pas intervenu pour empêcher ces agissements, alors qu’il était ce jour-là le « référent » d’Alexandre Benalla ? Quel rôle a l’Élysée ?
12h43
« J’ai pété les plombs »
Le Journal du dimanche publie ce qu’Alexandre Benalla aurait dit en garde à vue pour expliquer son comportement. D’après l’hebdomadaire, il justifierait son comportement du 1er-Mai en invoquant l’article 73 du code de procédure pénale : « Dans les cas de crime ou de délit flagrant […] toute personne a qualité pour en appréhender l’auteur et le conduire devant l’officier de police judiciaire le plus proche. »
Toujours selon le journal, il se serait confié à un proche peu de temps avant les révélations du Monde en lui disant : « J’ai une merde sur le dos, regrettait-il. Je suis allé sur la manif, c’était chaud. Les CRS en prenaient plein la gueule. J’ai pété les plombs. »
12h31
Emmanuel Macron aurait reçu les ministres de l'Intérieur et de la Justice en secret
Le Parisien révèle ce dimanche qu'Emmanuel Macron aurait reçu dans le plus grand secret Gérard Collomb et Nicole Belloubet samedi à l'heure du déjeuner afin de s'entretenir de l'affaire Benalla, croit savoir le quotidien. Une information démentie par l'Elysée.
12h17
Le parquet requiert le placement sous contrôle judiciaire de Benalla
Le parquet a requis le placement sous contrôle judiciaire des cinq suspects en garde à vue jusqu'à samedi soir. Concernant Alexandre Benalla, ex-chargé de mission à l'Elysée, et Vincent Crase, employé de LREM, le parquet a notamment demandé l'interdiction d'exercer une fonction publique ou une mission de service public. Pour les trois policiers qui auraient transmis des images de vidéo-surveillance à Alexandre Benalla, il a requis une interdiction d'entrer en contact avec d'autres protagonistes du dossier.
11h52
L’enquête confiée à un juge d’instruction
Le parquet de Paris a annoncé ce dimanche l’ouverture d’une information judiciaire confiée à un juge d’instruction, notamment pour « violences en réunion » et « immixtion dans l’exercice d’une fonction publique », après les violences commises le 1er mai par Alexandre Benalla et Vincent Crase.
11h39
Le gouvernement suspend l'examen de la révision constitutionnelle
Le gouvernement a décidé de suspendre l'examen de la révision constitutionnelle jusqu'à nouvel ordre, a annoncé dimanche la garde des Sceaux Nicole Belloubet, alors que l'Assemblée est paralysée depuis plusieurs jours par l'affaire Benalla.
10h35
Alexandre Benalla présenté à un juge
Les gardes à vue des cinq suspects, dont celle d’Alexandre Benalla, collaborateur d’Emmanuel Macron, ont été levées samedi soir dans l’enquête sur les violences commises le 1er mai à Paris. Ils seront présentés ce dimanche à un juge d’instruction.