Blocage des universités: «Plus de 5 millions d’euros» de dégâts d’après Vidal
MOUVEMENT SOCIAL•La ministre de l’Enseignement supérieur a attribué, ce lundi matin, que ces actes à des «mouvements radicaux, très politisés»…20 Minutes avec AFP
Les blocages dans les universités pour protester contre les nouvelles modalités d’entrée à la fac ont entraîné «un peu plus de 5 millions d’euros de dégâts», a estimé ce lundi la ministre de l’Enseignement supérieur, attribuant la responsabilité à des «mouvements radicaux, très politisés».
Frédérique Vidal était l’invitée de RTL, où elle a expliqué qu'«on n’avait jamais vu autant de violence et autant de volonté de casser». Au plus fort de la mobilisation ce printemps, quatre universités (sur 73) ont été bloquées, dont Nanterre, dernière à être évacuée la semaine dernière, et une dizaine de sites perturbés.
« Très politisés »
La ministre a pointé du doigt la responsabilité de militants qui se sont introduits dans les établissements : «Je ne nie pas qu’il y ait quelques étudiants au milieu mais on est face à des mouvements radicaux, très politisés, qui revendiquaient la fin de l’Etat de droit… rien à voir avec Parcoursup», la nouvelle plateforme universitaire accusée d’organiser une sélection à l’entrée de la fac.
Cette somme de cinq millions d’euros sera «prise en charge par le ministère», a ajouté la ministre. «Je ne peux pas demander aux établissements de supporter ça directement par eux-mêmes». «Il y a des enquêtes qui sont en cours et bien sûr, si on retrouve les auteurs et qu’on est capable de les identifier clairement, ils seront punis», a-t-elle ajouté.
Seulement des bilans partiels jusque-là
La ministre avait jusqu’à présent évoqué «1,6 million d’euros de dégradations à Grenoble» sur «2 500 m2 totalement ravagés», «600 000 euros» à Montpellier ou encore de «200 000 à 300 000 euros» sur le site universitaire de Tolbiac, qui dépend de Paris-I, sans donner de chiffre global.