TRIBUNEL'exécutif défend «les droits de l'homme pauvre» pour Benjamin Griveaux

Benjamin Griveaux: Le gouvernement d'Emmanuel Macron se bat pour «les droits de l'homme pauvre»

TRIBUNE« Nous ne jouons pas la prochaine élection, mais la prochaine génération », a déclaré le porte-parole du gouvernement dans Le Parisien…
Benjamin Griveaux à l'Elysée, le 7 mars 2018.
Benjamin Griveaux à l'Elysée, le 7 mars 2018. - CHAMUSSY/SIPA
20 Minutes avec agences

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Le gouvernement se bat pour « les droits de l’homme pauvre », qui n’a sans doute « pas voté aux dernières élections », a affirmé ce dimanche Benjamin Griveaux.

Dans une tribune parue dans Le Parisien, le porte-parole du gouvernement défend l’idée de « nouvelles protections pour chacun » comme « seule solution qui soit à la fois juste et efficace. Il dénonce une « faillite de notre modèle social » qui « aide à survivre plutôt que permettre de vivre », ainsi que des « politiques limitées à l’achat de la paix sociale à coups de subventions, d’allocations de compromissions ».

Citant pêle-mêle les jeunes sans diplôme, le chômage, et les « 9 millions de personnes pauvres », Benjamin Griveaux considère que la lutte contre la pauvreté a été négligée par les gouvernements successifs car c’est « un très mauvais investissement électoral ». « Sortir les plus fragiles de la précarité prend du temps, des années, parfois une génération », a-t-il écrit.

« Nous ne jouons pas la prochaine élection, mais la prochaine génération »

« A ceux qui […] voudraient que nous traitions par une dépense publique pavlovienne les symptômes d’un profond malaise social, je veux dire que nous attaquons les inégalités à la racine, a déclaré l’un des membres historiques du mouvement En Marche. Que nous ne jouons pas la prochaine élection, mais la prochaine génération. »

Outre une défense et illustration des réformes engagées, Benjamin Griveaux a aussi évoqué dans sa tribune les prochaines réformes des retraites et du système de santé. De nouvelles mesures qui « dessineront un Etat d’investissement social » et « une société de l’émancipation ».