LIVE«Je peux regarder en face ce que j'ai fait»... Revivez l'interview d'Emmanuel Macron par le duo Bourdin-Plenel
live

Terminé

«Je peux regarder en face ce que j'ai fait»... Revivez l'interview d'Emmanuel Macron par le duo Bourdin-Plenel

LIVELe président de la République est interviewé pendant deux heures en direct du théâtre national de Chaillot, à Paris...
O. P.-V.

O. P.-V.

L'ESSENTIEL

  • Emmanuel Macron est questionné par Edwy Plenel et Jean-Jacques Bourdin pendant deux heures.
  • C'est sa deuxième interview télévisée en quatre jours, après le JT de 13h de Jean-Pierre Pernaut jeudi.
  • Le président est interrogé sur l'actualité internationale notamment, à la suite des frappes en Syrie.

23h23

Ce live est désormais terminé. Vous pouvez retrouver la synthèse des échanges dans notre compte-rendu .

23h20

Point lutte contre le terrorisme et la radicalisation

Entre l'Islam et le PSG, les trois hommes ont parlé de #MeToo, d'Europe et de la politique contre la radicalisation. Sur ce dernier point, à l'idée, portée à droite, de mettre en détention toutes les personnes soumises à une fiche S, le président a répondu : «Le but est de démanteler des réseaux. Si nous mettons tout le monde en prisons, nous ferrons quelque chose qui n’est pas conforme au droit et qui est contre-productif puisque les prisons sont aussi des lieux de surveillance.»

23h15

Macron tient à féliciter le PSG pour son titre de champion de france de foot

Voilà, c'est la chute de cette interview. Et Edwy Plenel trouve le moyen de caler un nouvel entretien dans un an. «Chiche», répond le président.

22h48

L'interview se poursuit sur la question de l'Islam

«Aujourd'hui, on a entre 4.5 et 6 millions de Français qui croient dans l'islam. Cette religion est nouvelle pour la République. Dans son histoire, elle a eu une relation avec la religion catholique, juive et catholique, protestante. Elle s'est construite. L'islam est apparu ensuite alors que ses règles sont très différentes», détaille le président au sujet de la place de la religion musulmane et son rapport à la laïcité en France.

«C'est un fait qui s'est installé dans ces dernières années. Ma conviction, c'est que si nous devons nous tenir unis, nous devons pacifier les liens entre la société et les religions», ajoute-t-il.

22h42

«Je peux regarder en face ce que j'ai fait»

En réponse à l'accusation de «duplicité» par son prédecesseur François Hollande, dont il a été ministre de l'Economie avant de quitter le gouvernmeent pour se présenter à l'élection présidentielle. «Ces cinq années, j'ai toujours dit ce que je pensais. J'ai assumé des désaccords. Je peux regarder en face ce que j'ai fait», dit Emmanuel Macron

22h37

Macron est interpellé sur sa manière de gouverner

D’où la question de Bourdin, qui prenait le philosophe Paul Ricoeur en exemple (Macron en a été l’assistant). Réponse du chef de l’Etat : « Si je croyais à la toute puissance, vous dirais : "je vais décider ainsi, j’ai la solution, je vais le faire de suite". Je ne crois pas à la toute puissance, je crois à la démocratie pleine et entière, à la force de nos institutions. La conviction que je mets dans mon engagement a une racine : le mandat que m’ont donné les Français qui ont décidé de me confier la responsabilité du pays. Ce que je leur dois c’est d’être constant dans mes convictions, ce n’est pas la toute puissance. »

22h35

Point «illusion puérile de toute puissance»

C'est Jean-Jacques Bourdin qui a posé la question.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

22h28

Point Notre-Dame-des-Landes et étudiants grévistes

Sur les zadistes, «tout ce qui doit être évacué, le sera» ; sur les étudiants, «dans toutes les universités bloquées, ceux qui bloquent sont minoritaires».

Au passage, cette punchline lâché au sujet de la ZAD par un Macron chauffé à blanc par Plenel : «Ce n'est pas un projet alternatif, c'est un projet de désordre. Je vais m'installer dans votre salon et dire que c'est un projet agricole alternatif !»

22h26

Sur la réforme de la SNCF, pour s'y retrouver

Au besoin, cet article de 20 Minutes sur les options retenues par le gouvernement.

22h20

Confidence du président, il «ne croit pas à la théorie du ruissellement»

Son équipe de com en a même fait une vidéo, on la pose là, sans mentionner - ce serait taquin - l'idée des «premiers de cordée» énoncée il y a quelques mois par Macron, analogie de la théorie du ruissellement.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

22h09

L'Etat reprendra progressivement la dette de la SNCF à partir du 1er janvier 2020

Promesse d'Emmanuel Macron.

22h07

Macron voudrait que sa réforme des retraites soit votée en 2019

«Je tiens au système de répartition, il crée une solidarité intergénérationnelle. Ce que nous allons revoir, c'est la quarantaine de régimes différents qui cohabitent. L'idée est de se donner dix ans pour que progressivement tout le monde converge dans un système unique», expliquet-il, en réponse à un Bourdin qui le soupçonnait de vouloir mettre fin au système français par répartition.

22h

Au sujet d'un éventuel deuxième jour de solidarité, c'est «une piste intéressante»

Pour financer la dépendance, idée déjà avancée jeudi dernier par la ministre de la Santé. Le président annonce des annonces (teasing maximal) pour fin 2018, début 2019.

21h55

«Ce à quoi on assiste à l'hôpital, c'est le fruit de plusieurs décennies de dérives»

Edwy Plenel aborde la situation des hôpitaux français, à qui le pouvoir a demandé de «faire une économie de 1,6 milliard d’euros». Réponse : «L'hôpital est étranglé par un système devenu comptable qui s’appelle la tarification à l’activité. Nous avons augmenté le budget de la santé mais pas au rythme que certains voulaient. J’aurai à m'exprimer fin mai sur ce sujet.»

21h51

Macron répète souvent qu'il «assume»

En l'occurence, il ASSUME la réforme de l'ISF : «J’assume totalement les gestes fiscaux qui ont été faits sur l’ISF lorsque l’argent est réinvesti dans l’économie. [...] Il faut qu’on ait un système qui favorise les entrepreneurs.»

21h48

«Il n'y aura pas de nouvel impôt»

Le président est interogé sur la taxe foncière et ouvre la porte à une refonte de cet impôt, tout en assurant qu'il n'y en aura pas de nouveau. «Aujourd’hui nous devons refondre en profondeur notre fiscalité locale. On va la recomposer pour la répartir entre les communes, les départements et les régions», dit-il.

21h40

Bourdin parle des retraités touchés par la hausse de la CSG

«Oui, on leur a demandé un effort pour pouvoir justement réussir à baisser les cotisations sociales salariales de tous les travailleurs de France pour que le travail paye mieux», répond le président, déjà interpellé longuement par Jean-Pierre Pernaut jeudi sur TF1 à ce sujet.

21h33

«Je ne vais pas interdire les plans sociaux»

Emmanuel Macron est interpellé sur les plans sociaux, en particulier le cas de Carrefour qui licencie des salariés tout en versant des dividendes à ses actionnaires. «Quelle réponse concrète on apporte aux injustices, aux indignations ? Je ne vais pas vous dire que je vais interdire les plans sociaux. La solution à laquelle je crois, c'est de rendre le dialogue social plus efficace», esquive-t-il.

21h25

Le débat a repris, sur le «verrou de Bercy»

C'est-à-dire le monopole du ministère du Budget en matière de poursuites pénales pour fraude fiscale. Edwy Plenel demande s'il le fera sauter. Emmanuel Macron n'est pas très chaud, comme son ministre Gérald Darmanin interpellé sur ce point par Olivier Besancenot il y a quelques semaines : «Il y a transmission de l'infraction fiscale à une commission, dans laquelle il y a des parlementaires présents et des experts. Celle-ci décide à ce moment-là de transmettre au juge ou pas. Ce n’est pas une décision du ministre ou de administration seule. Ce système permet que la France soit l'un des pays où l’on recouvre le mieux contre les fraudeurs. Il n’y a pas de cadeau dans notre pays», explique-t-il.

21h20

Point ton de voix

Emmanuel Macron a d'un seul coup changé de niveau sonore, parlant de manière beaucoup plus posée et basse. Le président s'énervait franchement depuis plusieurs minutes.