BILANCe qu'il faut retenir de l'intervention d'Emmanuel Macron au JT de TF1

VIDEO. «Président des riches», grève à la SNCF... Ce qu'il faut retenir de l'intervention d'Emmanuel Macron au JT de TF1

BILANLe chef de l'Etat était l'invité du journal télévisé de TF1 ce jeudi...
Thibaut Le Gal

T.L.G.

L'essentiel

  • Emmanuel Macron était l’invité du JT de TF1.
  • « 20 Minutes » revient sur les temps forts du journal.

Emmanuel Macron a tâté le pouls de la France chez Jean-Pierre Pernaut. Le chef de l’Etat était l’invité du « 13 Heures » de TF1 ce jeudi. Crise sociale, Syrie, grève des cheminots, manifestation étudiante… 20 Minutes résume ce qu’il faut retenir de cette rencontre.

Armes chimiques en Syrie : « Nous avons des preuves »

Emmanuel Macron a évoqué la crise syrienne, et les accusations d’une utilisation d’armes chimiques par le régime de Damas. « Il y a un cadre, c’est le droit international. Nous avons la preuve que des armes chimiques ont été utilisées, au moins du chlore, par le régime de Bachar al-Assad . »

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Le président a évoqué ses priorités : « Lutter contre le terrorisme jusqu’au bout », « Continuer pour tout faire pour qu’il y ait des cessez-le-feu », soutenir « le droit humanitaire », « Enlever les armes chimiques du régime » et « Préparer la Syrie de demain ». Paris prendra ses décisions « en temps voulu », au moment le « plus utile et efficace », a-t-il ajouté, sans donner de précisions sur d’éventuelles frappes internationales.

La colère des gens : « J’entends, j’écoute »

Le journal a présenté des Français déçus par la première année Macron. « Hollande n’allait pas assez vite et lui c’est trop », explique une habitante du Nord. « J’entends, j’écoute, répond le président. Je fais ce que j’ai dit. Peut-être qu’on n’est plus habitués. Notre pays n’a pas changé en profondeur les choses… Mais le monde va a tout allure. » Le président de la République compare la France à une « maison », dont l’une des bases est l’école : « De la maternelle à l’université, on change tout, comme ce n’était pas arrivé depuis Jules Ferry. »

Macron, président des riches ?

Interrogé sur le remplacement de l'ISF par l'IFI, Emmanuel Macron répond : « On l’a réduit [l’ISF], mais à juste titre. Quand les gens gagnent de l’argent, c’est bien, tant mieux pour eux. Si, cet argent, ils le réinvestissent dans l’économie française, je ne veux pas qu’ils en paient [des impôts]. Il faut qu’on aide ceux qui réussissent mieux, sinon ils vont réussir ailleurs. Mais ceux qui réussissent doivent savoir où ils sont nés, et aider le pays, en embauchant ici. »

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Grève des cheminots : « Nous devons faire cette réforme »

Interrogé sur la grève des cheminots, Emmanuel Macron s’explique : « Il faut aller au bout, car nous devons faire cette réforme. Elle est indispensable. Il y a une hypocrisie à ne pas la faire. On a besoin d’un chemin de fer français fort. » Le président poursuit : « La réforme demande des efforts à un peu tout le monde. Les usagers ont fait des efforts, les prix ont augmenté. On en demande à l’entreprise, la SCNF doit se réorganiser. » Le chef de l’Etat a fait une promesse : « Je le garantis : ce sera 100 % des capitaux d’Etat. »

Concernant les cheminots, il dit : « On ne va pas embaucher au même statut que vous les prochains. Eux, on ne leur demande pas d’efforts. L’Etat va aussi faire des efforts, et investir. » Dans cette séquence, Emmanuel Macron a également promis des annonces de réorganisation et « plus de moyens pour l’hôpital » cet été.

Colère des retraités : « Je leur dis merci »

Emmanuel Macron a assumé sa politique face à la colère des retraités qui ont vu leur pouvoir d’achat baisser : « J’ai demandé un effort à une partie des retraités. Je leur dis merci. J’ai besoin que le travail paie mieux. Les retraités modestes, on n’a pas augmenté leur CSG. » Aux autres, le président leur dit : « Attendez novembre, vous aurez un tiers de taxe d’habitation en moins. Et la suppression dans les trois ans. Je n’ai jamais pris un retraité pour un portefeuille. Je vous demande cet effort pour les plus jeunes, pour les actifs. »

Limitation à 80 km/h : « L’argent des contraventions pour les blessés de la route »

« Notre sang s’est échauffé sur cette affaire. Les Françaises et les Français, ça les ennuie toujours qu’on régule la route (…). Les expérimentations qui ont été faites, elles ont été efficaces », déclare le chef de l’Etat. « Au 1er juillet, les routes (hors les 2x2 voies) seront limitées pour deux ans à 80 km/h. Et je prends deux engagements : durant ces deux années, l’argent perçu sur les contraventions liées à ces routes sera destiné aux hôpitaux qui soignent les blessés de la route. Et on rendra transparents les résultats. » Finalement, si la mortalité n’a pas reculé au bout des deux années de test, la mesure sera abandonnée, a promis le chef de l’Etat.

Blocages dans les universités : « pas d’examens en chocolat »

Face aux agitations dans certaines universités, Emmanuel Macron se permet un peu d’humour. « Si les étudiants veulent avoir leurs examens, il vaut mieux les réviser, car il n’y aura pas d’examens en chocolat dans la République. »