SOCIETELe plan de la sécurité routière «n’est pas un combat contre les Français»

Sécurité routière: Le plan du gouvernement «n’est pas un combat contre les Français», déclare le Premier ministre Edouard Philippe

SOCIETELe Premier ministre Edouard Philippe assure ne pas vouloir s’en prendre aux automobilistes français et vouloir la « mobilisation générale » contre la mortalité sur les routes…
Le Premier ministre Edouard Philippe en visite au  Centre de l'Arche à Saint-Saturnin le 16 mars 2018 / AFP PHOTO / JEAN-FRANCOIS MONIER
Le Premier ministre Edouard Philippe en visite au Centre de l'Arche à Saint-Saturnin le 16 mars 2018 / AFP PHOTO / JEAN-FRANCOIS MONIER - AFP
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Le Premier ministre Edouard Philippe a assuré vendredi que le plan pour la sécurité routière du gouvernement n’était « pas un combat » contre les Français ou les automobilistes mais bien « une mobilisation générale » contre la mortalité sur les routes. Et cela, le jour même ou la Sécurité routière annonce que le nombre de morts sur les routes de France métropolitaine a augmenté en février, +5,9 %, avec 217 personnes tuées, soit 12 de plus qu’en février 2017, rapporte l’AFP…

« Une mobilisation générale »

Dans le viseur des associations d’automobilistes, de motards et d’élus, l’abaissement de 90 km/h à 80 km/h de la vitesse maximale autorisée sur 400.000 km de routes secondaires, et cela à partir du 1er juillet. Le combat dans lequel nous sommes engagés avec le gouvernement ce n’est pas un combat contre les Français, évidemment que non. Ce n’est pas un combat contre les automobilistes, ce n’est pas un combat contre les ruraux, c’est un combat pour la sécurité routière », a assuré lors d’un déplacement dans la Sarthe ce vendredi le Premier ministre.

« C’est une mobilisation générale pour faire en sorte que personne ne se satisfasse, ne se résigne, à ce que chaque année en France il y ait plus de 3.600 morts sur les routes, près de 25.000 personnes gravement blessées à la suite d’un accident routier », a-t-il ajouté, lors de la visite d’un centre de réadaptation prenant en charge des accidentés de la route à Saint Saturnin, près du Mans.

« Il n’y a pas que la mesure sur les 80 km/h dans ce plan global »

Regrettant que le « plan global » du gouvernement soit parfois ramené à la seule mesure sur les 80 km/h, le Premier ministre a toutefois rappelé sa « détermination » à mettre en œuvre cette mesure au 1er juillet, « pour une période de deux ans qui doit nous permettre de mesurer son efficacité ». Edouard Philippe a tenu à rappeler qu’il n’y avait « pas que ça» dans ce plan, rapporte encore l’AFP. Il y a aussi une « action résolue » de lutte contre la conduite en état d’ivresse, sous l’emprise de stupéfiants ou sans permis de conduire, et « un programme de formation et d’information ».