Emmanuel Macron agacé par la question d’une journaliste sur sa visite privée du Taj Mahal
REPARTIE•Dimanche 11 mars, le président de la République et son épouse ont visité le célèbre palais indien…L.Br.
Lors d’une conférence de presse organisée ce lundi par l’Elysée au terme du voyage d’Emmanuel Macron en Inde, le président de la République a répondu sèchement à la question d’une journaliste.
« Monsieur le président, est-ce que vous pourriez me donner votre définition du mot "privé" ? Puisqu’hier, il y avait beaucoup de caméras, beaucoup de photographes pendant votre visite privée du Taj Mahal ». Cette question fait référence à la visite d’Emmanuel et Brigitte Macron au célèbre palais bâti par un empereur moghol au XVIIe siècle.
La visite a duré une heure et demie. Le couple présidentiel était entouré d’une importante garde rapprochée : une photographe officielle, trois conseillers de son équipe de presse, son sherpa et l’ambassadeur de France à New Delhi, ainsi que des journalistes de l’Agence France-Presse, de France 2, de TF1, de Paris Match et de l’agence photo Best Images, spécialisée dans les clichés people.
Des questions de fond ?
Agacé par cette question, le président de la République a répondu sèchement : « Je tiens à vous remercier de l’intérêt de votre question après une visite de trois jours dans un pays comme l’Inde, qui manifeste toute la richesse que vous avez dû tirer de ce déplacement, tout l’intérêt que vous portez à ces questions stratégiques », a commencé le président. « Je voulais dire par là que je n’étais pas accompagné par des officiels », a-t-il tout de même répondu.
« Si la frustration de ceux qui n’étaient pas là les conduit à poser des questions de ce type, c’est en effet à se poser la question jusqu’au bout de savoir si ça ne devrait pas être totalement fermé aux médias », a tancé le président de la République. Avant de conclure, pour dissuader toute question du même type : « Je tiens vraiment à vous remercier pour la grande qualité dont vous venez de faire preuve. S’il y a des questions de fond, je les prends toutes… »