POLEMIQUELa ministre de la Santé dénonce les « insinuations » visant Nicolas Hulot

Nicolas Hulot: La ministre de la Santé dénonce les «insinuations» pour «faire le buzz»

POLEMIQUEL’hebdomadaire « Ebdo » lancé début janvier « cherche à faire le buzz, (…) ça lui permet aujourd’hui d’être connu des Français », a raillé Agnès Buzyn après son article sur Nicolas Hullot…
Nicolas Hulot le 30 novembre 2017 dans les bureaux des Nations Unies à Genève.
Nicolas Hulot le 30 novembre 2017 dans les bureaux des Nations Unies à Genève. - Fabrice COFFRINI / AFP
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

«Je fais confiance dans la parole de Nicolas Hulot ». La ministre de la Santé a dénoncé vendredi les « insinuations » visant Nicolas Hulot pour des faits supposés de harcèlement sexuel.

« Touchée » par le sort réservé à son collègue de l’Environnement, Agnès Buzyn a dit sur Franceinfo « comprend (re) sa douleur face à des insinuations, parce qu’en fait le journal n’apporte pas de faits, il insinue, il colporte une rumeur ».

« Il connaît bien l’impact de ces affaires sur un ministre »

Nicolas Hulot a démenti jeudi des rumeurs « ignominieuses » de harcèlement sexuel le visant, en référence à la parution vendredi d’un article dans Ebdo. L’hebdomadaire lancé début janvier « cherche à faire le buzz, (…) ça lui permet aujourd’hui d’être connu des Français », a raillé Agnès Buzyn.

Le directeur de la publication d'Ebdo, l’ex-député PS et ancien secrétaire d’Etat de François Hollande Thierry Mandon « n’était pas extrêmement connu, comme Nicolas Hulot peut l’être aujourd’hui ». « Il connaît bien l’impact de ces affaires sur un ministre et un homme politique, donc il l’a fait en sachant ce qu’il faisait », a-t-elle lancé.

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« Il est aussi possible d’accuser sans preuve »

Nicolas Hulot « a un poids » au sein du gouvernement « et il ne faudrait pas que cette affaire déstabilise son pouvoir politique », sachant que « certains cherchent à l’utiliser politiquement ».

Sur le fond de l’affaire, Agnès Buzyn a apporté un soutien sans faille à son collègue : « Je fais confiance dans la parole de Nicolas Hulot ». « Il faut évidemment écouter la parole des femmes [qui se disent victimes de harcèlement sexuel], il faut aussi que les faits soient avérés car il est aussi possible d’accuser sans preuve », a-t-elle affirmé.