Laurent Wauquiez porte «les idées du FN avec une veste rouge» selon Christophe Castaner
CLASH•La guerre par médias interposés se poursuit entre Christophe Castaner et Laurent Wauquiez…20 Minutes avec agences
Christophe Castaner relance les hostilités avec Laurent Wauquiez. Le délégué général de La République en marche (LREM) estime que le nouveau président des Républicains (LR) incarne « les mêmes idées » que le Front national.
Interrogé par le magazine Society à paraître dans la semaine, il répondait à la question : « Aujourd’hui, c’est qui l’adversaire de LREM ? Le FN ? ». « Dans les faits, c’est plutôt Laurent Wauquiez que l’on peut craindre : les mêmes idées avec une veste rouge », a alors répondu le secrétaire d’État.
Marine Le Pen « hors jeu » pour 2022
Évoquant un FN « durablement affaibli », il estime que Marine Le Pen est « hors jeu pour être de nouveau candidate » à la présidentielle de 2022. « C’est fini, le FN incarné par elle ne reviendra pas », avance-t-il, convaincu que « le calcul de Wauquiez part de la même analyse ».
« Il ne cherche pas seulement à piller les idées du FN, il veut faire une OPA sur un mouvement affaibli », développe-t-il, critiquant l’absence de « proposition [du président LR], sauf sur les peines planchers, une vieille marotte qui ne fonctionne pas ». Pour Christophe Castaner, le seul positionnement qui lui reste, c’est « celui du populisme et de la critique systématique ».
Castaner plus tendre avec Christian Estrosi
La passe d’armes entre les deux hommes remonte à plusieurs mois. Fin octobre, le président LR de la région Auvergne Rhône-Alpes affirmait que Christophe Castaner servait de bouclier à Emmanuel Macron pour se protéger des attaques venues de la droite. Laurent Wauquiez avait qualifié le chef d’État de « désert de l’âme », ce à quoi Castaner avait répondu en traitant Wauquiez de « desserte du FN ».
Au sujet de Christian Estrosi, son adversaire aux régionales de 2015 en Provence-Alpes-Côte D’Azur, Christophe Castaner estime qu'« il a évolué ». L’ancien candidat du Parti socialiste note « le discours de soutien affirmé à l’action du président de la République » et, plus tendre, estime que « plusieurs événements ont changé l’homme. D’un point de vue personnel, c’est un jeune papa, son rapport à la politique a pu changer. »