JUSTICEVIDEO. Gérald Darmanin a fait l'objet d'une enquête pour abus de faiblesse

VIDEO. Gérald Darmanin a fait l'objet d'une enquête pour abus de faiblesse

JUSTICEL'enquête préliminaire ouverte à la suite d’une lettre de dénonciation a été classée sans suite...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Gérald Darmanin, le ministre de l'Action et des Comptes publics, a révélé ce lundi avoir fait l’objet au printemps d’une enquête préliminaire à la suite d’une lettre de dénonciation l’accusant « d’abus de faiblesse, d’abus de pouvoir, voire de viol », finalement classée en juillet.

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« Puisque la transparence, ça n’est pas que dans un sens, j’ai reçu au début de ma nomination de ministre, enfin j’ai entendu qu’on avait reçu, une lettre de dénonciation calomnieuse, une lettre de dénonciation infâme me concernant, qui a été donnée au garde des Sceaux », a déclaré le ministre sur franceinfo.



« C’était un homme qui écrivait et qui m’accusait d’abus de faiblesse, d’abus de pouvoir, voire de viol », a-t-il ajouté, à propos de faits qui se seraient déroulés il y a neuf ans, lorsque Gérald Darmanin avait environ 25 ans.

« J’ai sans doute dû être pas très fin »

« Une enquête a été ouverte par M. Molins (le procureur de Paris), il y a eu des investigations. Au bout d’un certain temps, cette enquête ne donnant rien - évidemment, puisque tout cela est faux - [elle] a été clôturée, pour "absence totale d’infraction" », en juillet, a assuré Gérald Darmanin, qui a indiqué avoir déposé plainte pour dénonciation calomnieuse.

Interrogé sur sa réputation de « dragueur lourd », dont le « problème serait du côté des femmes », le ministre a convenu « avoir pu être léger », « avoir envoyé des SMS un peu lourds » et « avoir pris des vents ».

« Je pense que la libération de la parole, c’est très important parce que chacun a pu se poser la question : j’ai sans doute dû être pas très fin », a-t-il poursuivi.

Il a par ailleurs déploré que « ça fasse 7-8 mois que les choses existent toujours sur les réseaux sociaux, cette lettre est toujours sur les réseaux sociaux ». « Donc une affaire classée judiciairement n’est manifestement pas classée médiatiquement », a-t-il encore regretté.