HARCELEMENT SEXUELBayrou a ressenti du «malaise» en lisant la tribune de Catherine Deneuve

«Liberté d’importuner»: Bayrou a ressenti du «malaise» en lisant la tribune de Catherine Deneuve

HARCELEMENT SEXUEL« Je n’ai pas d’indulgence pour les comportements de prédateur ou de harceleur », a déclaré le patron du Modem…
Le président du Modem Francois Bayrou.
Le président du Modem Francois Bayrou. - JACQUES WITT/SIPA
Hakima Bounemoura

H. B. avec AFP

Il s’est exprimé en tant que « père de famille ». Le président du MoDem François Bayrou a confié ce dimanche avoir lu « avec un certain malaise » la tribune polémique sur la « liberté d’importuner » signée par une centaine de femmes dont Catherine Deneuve.

« Je n’ai aucun doute que Catherine Deneuve ou Catherine Millet, enfin les signataires de cette tribune, pour la plupart d’entre elles, parce qu’elles sont fortes, assurées dans la vie, elles ont tout à fait les moyens de remettre en place qui les importune », a déclaré le président du Modem au grand Jury RTL/Figaro/LCI.

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« Vous pouvez en être blessée et blessée à vie »

« Mais quand vous êtes une jeune fille qui a 16 ans ou 15 ans, et que vous n’êtes pas assurée de vous-même parce qu’aucun adolescent n’est assuré de soi-même, et que vous êtes comme ça ciblée par des types qui recherchent uniquement la satisfaction immédiate de leur propre plaisir, alors vous, vous n’avez pas la liberté de remettre en place. Vous, vous pouvez en être blessée et blessée à vie. Vous, vous êtes une proie. Eh bien je suis du côté de celles-là », a dit le maire de Pau.

Interrogé plus généralement sur le mouvement Balancetonporc et la vague de dénonciation de faits de harcèlement et d’agressions sexuels depuis l’automne, François Bayrou a estimé que « dans tout mouvement il y a des excès, mais je sais que c’est quelque chose d’essentiel que les gens qui trouvent normal de se comporter comme ça reçoivent un avertissement sérieux ».

« Ce qui s’est exprimé comme humiliation, comme souffrance et parfois comme blessure dans la vie, eh bien ça doit être entendu, et je n’ai pas d’indulgence pour les comportements de prédateur ou de harceleur », a conclu François Bayrou.