Les Français restent réservés sur l’action d’Emmanuel Macron sept mois après son arrivée à la tête de l’Etat, avec seulement 23 % de « satisfaits » et 31 % d’un avis contraire, selon une enquête Ispos Sopra-stéria diffusée ce mercredi.

Près d’un Français interrogé sur deux (46 %) se dit en revanche « ni satisfait, ni insatisfait », traduisant un attentisme encore très partagé vis-à-vis du président de la République. Depuis le mois de mai, les « insatisfaits » de son action ont progressé de 18 points, passant de 13 % à 31 %, alors que le pourcentage de « satisfaits » s’est érodé de 7 points, de 30 % à 23 %, selon cette enquête électorale réalisée en partenariat avec Le Monde et le Cevipof (Sciences-Po).

Le Premier ministre a perdu 2 points de satisfaction depuis mai

Un Français sur cinq (21 %) se dit « satisfait » de l’action d’Edouard Philippe à Matignon, 49 % ne sont « ni satisfaits, ni insatisfaits » et 30 % « pas satisfaits ». Le Premier ministre a perdu 2 points de satisfaction depuis mai, alors que « les pas satisfaits » progressaient de 17 points durant la période.

Interrogés sur le positionnement des partis politiques, 55 % des Français situent le parti d’Emmanuel Macron La République en Marche à droite, 30 % au centre et 10 % à gauche. Si 26 % des personnes interrogées estiment « probable » et 27 % « moyennement probable » de voter « un jour » pour LREM, elles sont 43 % pour qui c’est improbable.

Les Français ont le plus confiance dans la mairie de leur commune

Concernant les autres partis, 44 % jugent probable ou « moyennement probable » de voter un jour pour Les Républicains​, contre 52 % d’un avis contraire. Elles sont 38 % (probable ou moyennement probable) contre 58 % en ce qui concerne le Parti socialiste, 31 % contre 66 % pour le Front national, et 30 % contre 65 % pour La France Insoumise.

Interrogés sur la confiance qu’ils accordent aux institutions politiques, les Français placent en tête « la mairie de leur commune » (42 %), devant, au coude-à-coude, « la présidence de la République » (26 %) et le Conseil constitutionnel (25 %).