FRANCE INSOUMISEVIDEO. Débat tendu sur le Venezuela entre Mélenchon et Laurence Debray

VIDEO. Echanges tendus sur le Venezuela entre Jean-Luc Mélenchon et Laurence Debray

FRANCE INSOUMISELe chef des Insoumis s’est agacé d’être interrogé sur son rapport au Venezuela par la fille de Régis Debray…
O. P.-V.

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Jean-Luc Mélenchon a haussé le ton à plusieurs reprises jeudi soir sur le plateau de L’Emission politique de France 2. Le pic de tension a été atteint par le président du groupe LFI à l’Assemblée nationale lors de son échange avec Laurence Debray, « historienne, écrivain », comme l’a présentée la journaliste Léa Salamé, qui animait les débats.

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Laurence Debray, fille de l’écrivain et ancien compagnon de route de Che Guevara, Régis Debray, et de l’historienne vénézuélienne Elizabeth Burgos, était invitée pour interpeller le député sur son soutien au régime de Nicolás Maduro.

« J’en ai par-dessus la tête de ce genre de numéro ! Chaque fois que je vais quelque part, je me tape "Venezuela". Ras-le-bol, allez faire votre propagande à l’ambassade ! », s’est emporté son interlocuteur, qui l’a accusée de verser dans les « éléments de langage » pro-américains pour parler du Venezuela.

Laurence Debray, pro-Macron, non présentée comme telle

Dans le même temps, sur les réseaux sociaux, les soutiens de Jean-Luc Mélenchon se sont attardés sur le profil de Laurence Debray. Ils ont accusé France 2 d’avoir masqué son orientation politique en faveur d’Emmanuel Macron.

Le politologue Thomas Guénolé, membre de la France insoumise​, a par exemple tweeté une capture d’écran d’un article du Journal du dimanche sur l’historienne franco-vénézuélienne.

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Dans ce portrait, publié dans le cadre de la parution de son livre Fille de révolutionnaires (Stock, 2017), Laurence Debray est décrite en « ex-banquière » et « macroniste assumée, "aux deux tours de la présidentielle" ». Son vote en faveur du Président au printemps 2017 est également abordé dans ce portrait par Libération : l’auteur présente la fille Debray en ancienne « trader à New York » qui « déteste Chávez et Mélenchon ».

Sur le plateau de France 2, l’ancien sénateur socialiste a dénié sa légitimité à l’historienne pour aborder le cas du Venezuela – « ce n’est pas votre pays », a-t-il dit – et a ajouté que quand « je viens dans une émission nationale, je vais avoir peu de temps ici, et ce sera pour répondre à vos sottises et à vos argumentaires préfabriqués ». Jean-Luc Mélenchon a par la suite tourné le dos un instant à son interlocutrice, tandis que Léa Salamé lui a dit qu’il était « méprisant à l’égard de madame Laurence Debray ».