Le Premier ministre Edouard Philippe s'essaie au stand-up au Casino de Paris
GOUVERNEMENT•Il a fait part de plusieurs anecdotes entourant sa nomination à Matignon…D. D.
Edouard Philippe se raconte. Le Premier ministre était ce lundi soir au Casino de Paris, dans le cadre du « Live Magazine » un événement lors duquel des journalistes, des photographes, des dessinateurs ou des réalisateurs se succèdent sur scène pour raconter des histoires.
« On était plus d’une centaine et on a mis deux heures »
Et il n’a pas hésité à fouler les planches pour livrer son récit de la dernière campagne présidentielle et notamment de sa nomination à Matignon. Entre les deux tours de la présidentielle, le Premier ministre est rue de Vaugirard en compagnie de ses anciens collègues des Républicains.
« On avait une question compliquée : il fallait savoir si on allait appeler à voter pour Emmanuel Macron ou contre Marine Le Pen. Il fallait savoir si on souhaitait la défaite de Marine Le Pen ou la victoire d’Emmanuel Macron. Donc on était plus d’une centaine et on a mis deux heures. », ironise le maire du Havre, selon la retranscription effectuée par le magazine people Closer.
« Je me rends compte, je vous jure que c’est vrai, que je suis juste devant le siège de l’UDI »
Juste avant, il reçoit un coup de fil du secrétariat d’Emmanuel Macron. Le futur président veut le voir. Mais Edouard Philippe ne souhaite évidemment pas qu’on vienne le chercher devant le siège des Républicains.
« Je sors mon téléphone et je regarde une rue discrète pas très loin de Vaugirard. Je fais un peu au pif. Je dis : "Bah, tiens, on se retrouve rue des Volontaires. Vous venez me chercher et tout ira bien" Je fais ma réunion, je sors consterné et je me dis "ben j’aurai quelque chose à raconter". Je vais rue des Volontaires discrètement. J’arrive au numéro que j’ai donné complètement par hasard et là je me rends compte, je vous jure que c’est vrai, que je suis juste devant le siège de l’UDI. », conte Philippe, provoquant les rires de son assemblée.
Autre anecdote : son déjeuner avec Macron le 15 mai, au lendemain l’intronisation du locataire de l’Elysée. « Au lieu d’aller à l’Elysée, je vais à l’Assemblée nationale. Je rentre par une porte, les journalistes sont bloqués à l’extérieur. Je passe dans un souterrain, je sors par une porte et je monte dans une voiture. Je me dis que finalement, ma carrière d’espion est en train de repartir. J’arrive à l’Elysée. Il me propose. Je dis oui. ». Adeptes du bon mot, vous pouvez lire la retranscription intégrale ici.