ENQUETEAffaire Ferrand: L'enquête classée dévoilée

Affaire Ferrand: L'enquête classée dévoilée

ENQUETEMediapart a eu accès à l'intégralité de l'enquête...
Clémence Apetogbor

C. Ape.

L’affaire Ferrand a été classée le 13 octobre. Pourtant, ce mardi, Mediapart dévoile de nouveaux éléments qui pourraient de nouveau venir entacher la carrière du patron des députés En Marche à l’Assemblée nationale.

Mediapart indique avoir consulté l’enquête confiée à la direction interrégionale de la police judiciaire de Rennes dans son intégralité.

Le pure player explique que l’enquête révèle « à quel point Richard Ferrand s’est impliqué personnellement dans l’affaire immobilière conclue par sa compagne avec les Mutuelles de Bretagne, alors qu’il en était directeur général. »

Anticor pourrait porter plainte pour prise illégale d’intérêt

Deux associations anticorruptions (Anticor et Fricc), rappelle Mediapart, avaient ainsi alerté et indiqué qu’un juge d’instruction devrait être saisi. Ces deux associations avaient également estimé que l’ancien ministre de la Cohésion des territoires a entretenu un dangereux mélange des genres.

« A l’évidence, l’élu a donc piloté l’opération immobilière de sa compagne de A jusqu’à W. Comme il fallait deux noms (…) c’est même un ami d’enfance de Richard Ferrand qui s’est associé à Sandrine Doucen (sa compagne), à hauteur de 1 % », conclut Mediapart.

Anticor envisage à porter plainte pour prise illégale d’intérêt.

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Le 1er juin, la justice avait décidé d’ouvrir une enquête préliminaire notamment après les révélations du Canard Enchaîné. Selon le journal satirique, les Mutuelles de Bretagne, dont Richard Ferrand était le directeur général, avaient choisi en 2011 de louer un local à une société immobilière appartenant à sa compagne. Cette opération lui aurait permis de se doter « sans bourse délier, d’un patrimoine immobilier d’une valeur actuelle nette de 500.000 euros », selon l’hebdomadaire.