ASCENSEURVIDEO. Une éluée EELV évoque une «blacklist de mecs» à ne pas croiser

VIDEO. Harcèlement sexuel: Une élue EELV parle de la «blacklist de mecs avec qui il ne fallait pas trop prendre de risques»

ASCENSEURMarine Tondelier a partagé les conseils de ses anciennes collègues attachées parlementaires...
Dorian Debals

D. D.

L'essentiel

  • Une élue EELV, ex-attachée parlementaire, raconte le harcèlement sexuel que subissaient ses anciennes collègues.
  • Elle évoque notamment une liste d'hommes avec qui « il ne fallait pas prendre l’ascenseur ».

Chaque jour, une nouvelle parole se fait entendre contre le harcèlement sexuel. Ce dimanche, c’est l’élue Europe-Ecologie-Les Verts (EELV) d’Hénin-Beaumont Marine Tondelier qui s’est exprimée concernant les violences sexuelles que les femmes subissent notamment dans le milieu professionnel. Et les illustrations qu’elle donne concernant les comportements et attitudes des hommes députés du temps où elle était attachée parlementaire sont édifiantes.

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Interrogée par 19h le dimanche, sur France 2, elle confie que ses collègues d’alors devaient adopter des stratagèmes pour éviter de se retrouver coincée avec un parlementaire, dans le couloir ou dans un ascenseur.

« « Il y avait une "blacklist" des mecs avec qui il ne fallait pas trop prendre de risques » »

Entre femmes, des « noms de parlementaires circulaient » car, pour certains, « il y avait un risque qu’ils vous collent une main aux fesses et qu’il y ait des histoires. […] On savait qu’il ne fallait pas prendre l’ascenseur avec eux. Il y avait une "blacklist" des mecs avec qui il ne fallait pas trop prendre de risques. »

« Un rapport de domination pouvant être exacerbé par la politique »

Marine Tondelier raconte en outre les remarques qu’elle recevait sur son maquillage, sur le fait d’être « sympathique ». Et condamne « un rapport de domination pouvant être exacerbé par la politique, qui est aussi un rapport de séduction ». La députée fait enfin l’éloge de la libération de la parole de la femme permise par les réseaux sociaux depuis l’affaire Harvey Weinstein.

Et espère que les agissements des hommes dans l’enceinte de l’Assemblée vont changer. Pour l’instant pour eux, « quand on est loin de son domicile pendant trois jours, monter à Paris, c’est un peu la fête dans la tête, genre ambiance colonie de vacances », déplore-t-elle.