Les Républicains: Qui sont les candidats à la présidence du parti?
DROITE•Pour se présenter à l'élection du président des Républicains, les candidats doivent déposer leurs parrainages au plus tard ce mercredi à 20 heures...L.C.
L'essentiel
- Les candidats à la présidence du parti Les Républicains ont jusqu’à ce mercredi 20 heures pour déposer leurs parrainages.
- Si Laurent Wauquiez a collecté les siens assez facilement, d’autres candidats ont peiné.
- Ils devraient être au moins quatre candidats en lice.
C'est fini. Les Républicains qui souhaitent présider le parti devaient déposer leur dossier de candidature avant mercredi à 20 heures. Pour certains, la collecte des parrainages n’a pas été une mince affaire mais le spectre du « scénario à une seule candidature », redouté au sein du parti, s’est éloigné. 20 Minutes fait le point sur les quatre candidats en lice.
Ceux qui sont candidats
Laurent Wauquiez
Le vice-président du parti Laurent Wauquiez n’a pas eu de mal à réunir ses parrainages, qu’il a prévu de déposer mercredi midi au siège du parti, à Paris. Il faut en cumuler au moins 13 côtés parlementaires LR (5 % des députés nationaux, européens et sénateurs LR) et au moins 2.347 côté adhérents (soit le centième du nombre total d’adhérents à jour de cotisation).
Il revendique les parrainages de «plus de 20.500 adhérents et de 135 parlementaires», dont Jean-Claude Gaudin, maire de Marseille, les anciens ministres Eric Ciotti, Rachida Dati, Eric Woerth, ou Virginie Calmels.
Grand favori de ce scrutin, le président du conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes devrait affronter les 10 et 17 décembre prochains trois candidats.
Florence Portelli
La maire de Taverny (Val d'Oise), ex-porte-parole de François Fillon pour la présidentielle, a annoncé ce mercredi avoir franchi le seuil avec des parrainages requis, avec les signatures de 5.000 adhérents et 16 parlementaires LR.
« Ça passe, mais il aura fallu se battre jusqu’au bout. Les militants reçoivent beaucoup de pression des équipes adverses, particulièrement de chez Wauquiez », attaque son entourage cité par Le Parisien.
Maël de Calan
Le jeune juppéiste a lui aussi annoncé mardi au Figaro qu’il disposait d’un nombre suffisant de parrainages, avec 21 signatures de parlementaires et 2.400 d’adhérents. « On n’a pas accès au fichier des adhérents, on se débrouille avec les moyens du bord », avait-il confié à l’AFP. Il a notamment reçu le parrainage de Jean-Pierre Raffarin, qu’il a rendu public sur Twitter.
Daniel Fasquelle
Le député du Pas-de-Calais a annoncé mardi qu’il avait rassemblé les parrainages nécessaires. « Mon objectif, c’est de dépasser les 2.500 d’ici à mercredi soir, ça laisse une marge de manœuvre » en cas d’invalidation de certains parrainages, expliquait dimanche le trésorier du parti à l’AFP.
Celui pour qui c’est terminé
Julien Aubert
Le député du Vaucluse a cherché des parrainages jusqu'à la dernière minute. Il avait franchi mardi le cap des 2.000 signatures d'adhérents, il lui en manquait donc encore plus de 340. Le « souverainiste », défenseur d’une « Europe des nations », avait en parallèle obtenu les 13 parrainages de parlementaires requis.
Il n'a finalement rassemblé que 2.211 signatures d'adhérents. «Je regrette vivement que ma sensibilité gaulliste ne puisse pas être représentée», a-t-il déploré mercredi après-midi.
Celle qui avait abandonné
Laurence Sailliet
La proche de Xavier Bertrand a abandonné dimanche. « J’ai obtenu le parrainage de 14 parlementaires et de près de 1.800 adhérents. Compte tenu de la proximité de l’échéance, cela ne me permettra pas, en toute clairvoyance, d’être qualifiée. Je ne serai donc pas candidate », reconnaissait-elle dans L’Opinion.
A partir de mercredi soir, la Haute autorité du parti épluchera les listes de parrainages afin de publier le 26 octobre prochain la liste officielle des candidats à la présidence.