JUSTICEBruxelles: Salah Abdeslam veut assister à son procès en décembre

Bruxelles : Salah Abdeslam veut assister à son procès en décembre

JUSTICEIl sera jugé en décembre pour avoir tiré sur des policiers qui avaient découvert sa cache en mars 2016, à Forest (Belgique)…
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Salah Abdeslam, seul survivant des commandos qui ont attaqué Paris le 13 novembre 2015, souhaite assister à son procès prévu à Bruxelles en décembre pour des tirs sur des policiers en mars 2016, a annoncé mardi le parquet fédéral belge. Il s’agit du procès de la fusillade survenue le 15 mars 2016 à Forest, qui avait précipité la fin des quatre mois de cavale de Salah Abdeslam, finalement arrêté trois jours plus tard à Molenbeek, une autre commune de l’agglomération bruxelloise.

Le Français d’origine marocaine, âgé de 28 ans, est notamment accusé de « tentative d’assassinat dans un contexte terroriste sur plusieurs policiers », et doit comparaître au côté d’un complice présumé.

« Contrairement à ce qu’on pensait, il a exprimé la volonté de venir assister à son procès », a déclaré à l’AFP un porte-parole du parquet fédéral, précisant que Salah Abdeslam avait émis ce vœu devant un magistrat français. Il est actuellement incarcéré en France.

La question de son transfèrement n’est pas réglée

Ce souhait a été rendu public lors d’une audience devant un tribunal de Bruxelles destinée à fixer le calendrier de ce procès, le premier impliquant d’anciens membres présumés de la cellule djihadiste à l’origine desattentats de Paris (130 morts le 13 novembre 2015) et Bruxelles (32 morts le 22 mars 2016).

Le procès doit s’ouvrir le lundi 18 décembre avec des audiences prévues sur quatre jours jusqu’au vendredi 22 inclus (avec relâche le mercredi), a précisé à l’AFP une avocate dans le dossier. Il reste désormais à organiser les conditions du transfèrement d’Abdeslam « sur le plan juridique et le plan de la sécurité », a souligné Eric Van Der Sypt, porte-parole du parquet fédéral.

Il pourrait faire l’objet d’un prêt à la Belgique le temps du procès, mais « les Français vont vouloir des garanties sur son retour », a ajouté ce magistrat.