EPILOGUEAprès le départ de Florian Philippot du FN, les langues se délient

Crise au FN: Après le départ de Florian Philippot, les langues se délient

EPILOGUEL’annonce du départ du désormais ex-vice-président a été accueillie avec joie par plusieurs ténors frontistes…
Florian Philippot, désormais ex-vice-président du FN
Florian Philippot, désormais ex-vice-président du FN - FRANÇOIS NASCIMBENI / AFP
Clémence Apetogbor

C. Ape. avec AFP

Fin de la crise ouverte au . , vice président du FN, a annoncé ce jeudi matin son départ du parti, marquant la fin d’une relation privilégiée de plusieurs années avec pendant lesquelles le FN a fortement progressé.

« Bien sûr que je quitte le Front national », a annoncé l’eurodéputé, pour avoir refusé de mettre un terme au « conflit d’intérêts » pointé du doigt par la présidente entre ses fonctions au FN et son rôle à la tête de son association Les Patriotes lancée mi-mai.

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Joie chez certains ténors frontistes

« On m’a dit que j’étais vice-président à rien… Ecoutez, je n’ai pas le goût du ridicule, je n’ai jamais eu le goût de rien faire », a-t-il expliqué sur France 2, cravate rouge et croix de Lorraine à la boutonnière.

Son annonce a été accueillie avec joie par plusieurs ténors frontistes. Ces derniers semblent heureux de se débarrasser d’un rival idéologique souvent considéré comme tenu à bout de bras par Marine Le Pen et avec qui la greffe personnelle n’avait jamais pris depuis son officialisation en 2011 comme directeur stratégique de campagne présidentielle de la cheffe de file frontiste : Florian Philippot, c’était le « chevénementiste » au comportement « cassant », dans un parti à la culture de droite.

Népotisme dogmatique

« Le Front national va enfin connaître l’apaisement face à un extrémiste sectaire, arrogant et vaniteux qui tentait de museler notre liberté de débattre », a ainsi tweeté Louis Aliot, vice-président du parti et compagnon de Marine Le Pen.

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« Replié sur lui, plein de haine et de morgue », a tancé Jérôme Rivière, ex-député UMP rallié au FN.

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« Regrettable gâchis dont son ego est seul responsable », a aussi lâché l’eurodéputé Gilles Lebreton.

« Florian Philippot fidèle à lui-même : capricieux, dogmatique et sectaire. Derrière le vernis » moderne « se cache un autre homme… », a lancé le conseiller d’opposition à Givors et conseiller au Conseil régional Auvergne Rhône Alpes Antoine Mellies.

Du côté du conseiller régional FN en Occitanie Olivier Monteil : « Les choses sont claires et c’est mieux ainsi. Le FN c’est Marine. Les Français veulent un FN solide et cohérent, pas des querelles d’ego ».

« Le Front national s’en remettra »

Marine Le Pen, elle, « respecte » la « décision » de Florian Philippot, mais a dénoncé une stratégie de « victimisation » et de « montée des tensions ». « Je respecte sa décision mais je conteste formellement l’habillage qu’il effectue et les accusations qu’il porte », a déclaré Marine Le Pen lors de l’émission Questions d’info LCP-AFP-Le Monde-franceinfo, en dénonçant un « positionnement de victimisation » et « une critique outrancière » et « en partie diffamatoire » du Front national de la part de son ex-vice président.

« Je regrette sa décision, mais le Front national s’en remettra », a déclaré Nicolas Bay, secrétaire général du FN sur franceinfo. « Je regrette sa décision parce qu’il avait évidemment toute sa place au FN, mais simplement il fallait qu’il accepte le débat ».

« On avait le sentiment depuis des mois que Florian Philippot se crispait, refusait totalement ce débat ou en tout cas il voulait le cadenasser avec sa petite association », a-t-il poursuivi, jugeant que l’association Les Patriotes de l’ex-vice-président du FN « avait toutes les caractéristiques d’un microparti ». Mais peu nombreux au sein du FN déniaient à Florian Philippot sa force de travail : « Malgré nos immenses divergences, j’ai toujours pensé qu’il avait du talent, gâché hélas par un népotisme dogmatique », a tweeté Pascal Gannat, ex-responsable régional du FN en Pays-de-la-Loire.

Plusieurs des lieutenants de Florian Philippot ont annoncé suivre sans délai : l’eurodéputée Sophie Montel, évincée de la présidence du groupe FN en Bourgogne-Franche-Comté au début de l’été, son directeur de cabinet et conseiller régional francilien Joffrey Bollée, d’autres conseillers régionaux ou le comédien Franck de Lapersonne.

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