POLITIQUELe Foll n'exclut pas de briguer le poste de Premier secrétaire du PS

Congrès du PS: Stéphane Le Foll réfléchit à une candidature au poste de Premier secrétaire

POLITIQUEStéphane Le Foll pourrait briguer le poste de Premier secrétaire du Parti socialiste dans un entretien au « Parisien »…
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Stéphane Le Foll patron du PS ? « Pourquoi pas ? ». Dans un entretien au Parisien, l’ancien ministre, proche de François Hollande, admet réfléchir à une candidature au poste de Premier secrétaire du Parti socialiste. « Je ne prendrai ma décision qu’en décembre, mais pourquoi pas ? », a déclaré le député de la Sarthe.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Favorable à l’interdiction des « doubles appartenances »

« Le PS tiendra un congrès en février 2018 à l’issue duquel le parti devra avoir clarifié sa ligne et retrouvé une cohérence politique. Cela n’interdira pas la coexistence de courants, à condition qu’ils aient une structure idéologique forte. On ne peut plus accepter des individus qui ne seraient là que pour exister politiquement », a poursuivi le député de la Sarthe.

Ainsi, « les doubles appartenances doivent être absolument interdites, par exemple avec M1717, le mouvement de Benoît Hamon ».

Europe, écologie et justice sociale

« Au plan doctrinal, notre ligne sera l’Europe, l’écologie et la justice sociale. Ceux qui remettraient en cause l’enjeu européen et qui seraient sur la ligne de Mélenchon n’auraient plus de place au PS », a prôné l’ancien ministre et porte-parole du gouvernement.

Stéphane Le Foll a indiqué qu’il ne voterait ni la ratification des ordonnances réformant le droit du travail, ni le projet de loi de finances pour 2018 « car la réforme fiscale que prépare le gouvernement est non seulement très injuste, mais elle sera aussi inefficace ».

« A partla suppression pour 80 % des Français de la taxe d’habitation et la revalorisation de certains minima sociaux, la réforme fiscale du président Macron - hausse de la CSG, réforme de l’ISF et prélèvement forfaitaire de 30 % sur les revenus du capital - bénéficiera aux contribuables les plus riches. On donne 4 milliards à 150.000 personnes », a-t-il dénoncé.

« Ce que je propose, c’est de ne toucher ni à l’ISF ni au CICE (crédit impôt compétitivité emploi) et de continuer à améliorer la compétitivité des entreprises en baissant l’IS (impôt sur les sociétés). En revanche je propose un "panier patrimonial", le +1 % social +, qui consisterait à investir quelque 22 milliards - 11 % du PNB- dans les programmes sociaux comme la prime d’activité, les aides au logement », a ajouté le député.