POLITIQUE«Le pays a besoin de transformation», estime Edouard Philippe

Edouard Philippe: «Le pays a besoin de transformation et les Français le savent»

POLITIQUEAu sortir d’un séminaire gouvernemental de rentrée, le Premier ministre a présenté les grands axes du travail gouvernemental pour les prochaines semaines et a réagi à l’appel à mobilisation de Jean-Luc Mélenchon contre « le coup d’Etat social »...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

«Le pays a besoin de transformation et les Français le savent», a déclaré lundi le Premier ministre Edouard Philippe au sortir d'un séminaire gouvernemental de rentrée organisé à l'Elysée.

«Nous avons confiance dans le fait que le pays a besoin de transformation, et les Français le savent», a déclaré lors d'une conférence de presse le Premier ministre qui a présenté les grands axes du travail gouvernemental pour les prochaines semaines avec l'objectif de «commencer à réparer le pays», malgré les critiques de ceux «qui caricaturent sur les estrades».

Mélenchon renvoyé à sa « fascination vénézuélienne »

Edouard Philippe visait notamment Jean-Luc Mélenchon qu’il a renvoyé «à sa fascination vénézuélienne». Il réagissait à la déclaration du leader de la France insoumise sur le «coup d'État social» de la réforme du droit du travail, contre laquelle il appelle à manifester le 23 septembre.

«Je peux comprendre le romantisme échevelé, je peux comprendre la fascination vénézuelienne mais je veux dire aux Français que ce que nous préparons, c'est une transformation discutée, pensée et nécessaire pour le développement de l'économie française», a déclaré Edouard Philippe.

Jean-Luc Mélenchon a appelé, dimanche lors de l'université d'été de la France Insoumise à Marseille, «le peuple» au «combat» et à «déferler» dans Paris le 23 septembre contre le «coup d'État social» de la réforme du droit du travail. Les ordonnances seront rendues publiques jeudi à Matignon.

« Ne pas faire de simplifications outrancières »

Alors que le Premier ministre a rappelé qu'une «concertation» avec les organisations a eu lieu ainsi qu'un «débat parlementaire intense», il a ajouté: «comment pouvez-vous être crédible quand vous dites aux Français (qu') il s'agit d'un coup d'état ?». Tout en défendant «la vitalité» du débat public, Edouard Philippe a appelé en conclusion à «ne pas faire de simplifications outrancières».