POLEMIQUEVIDEO. Le sénateur Michel Mercier épinglé pour des emplois familiaux

VIDEO. Le sénateur MoDem Michel Mercier, candidat au Conseil constitutionnel, épinglé pour des emplois familiaux

POLEMIQUE« Le Canard enchaîné » révèle que le sénateur MoDem du Rhône a employé deux de ses filles comme assistantes parlementaires. L’une d’entre elles résidait pourtant à Londres…
Hakima Bounemoura

H. B.

Le sénateur MoDem Michel Mercier, pressenti pour remplacer Nicole Belloubet au Conseil constitutionnel, est en pleine tourmente. Il aurait embauché deux de ses filles comme assistantes parlementaires lorsqu’il était sénateur, révèle Le Canard enchaîné. Une révélation très embarrassante en plein débat sur la moralisation de la vie publique.

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Le journal satirique explique que ce proche de François Bayrou a d’abord employé sa fille Véronique entre 2003 et 2012 « comme assistante parlementaire au Sénat et dans les différents ministères qu’il a occupés ». Puis sa seconde fille Delphine entre 2012 et 2014. Le problème, c’est que sa fille cadette occupait au même moment d’autres fonctions à Londres.

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Comme l’atteste son CV en ligne, la fille du sénateur, une « spécialiste reconnue des reliques textiles de Thomas Becket conservées en France et en Belgique », était à cette époque responsable des collections d’ethnographie à l’University College London.

« J’ai bien embauché ma fille pour travailler sur des dossiers culturels »

Interrogé à ce sujet par Le Canard enchaîné, Michel Mercier s’est défendu en assurant que sa fille lui apportait une expertise sur les questions culturelles. « J’ai fait venir ma fille pour me seconder dans mes fonctions à la commission de la Culture que je venais d’intégrer », a-t-il argumenté.

Seulement voilà, le sénateur n’était pas encore membre de cette commission à cette époque. De nouveau contacté par le journal satirique, le sénateur du Rhône plaide l’erreur. « J’ai bien embauché ma fille pour travailler sur des dossiers culturels. Je m’occupais alors de questions culturelles localement (…) Je voulais mieux connaître les questions culturelles par rapport aux nouvelles technologies » assure-t-il.

Delphine Mercier assure, quant à elle, avoir travaillé à temps partiel à Londres, où elle n’était que de manière « épisodique ». Elle affirme également avoir effectué une veille sur la culture, le patrimoine ou bien encore la coopération pour « développer le contenu » des fiches de son père.