ARMEESLe Drian «respecte la décision» de l'ancien chef d'état-major

Démission du général de Villiers: Le Drian «respecte la décision» de l'ancien chef d'état-major

ARMEES« Les annulations en 2017 sont difficiles à digérer pour tous les ministères, y compris le Quai d’Orsay », estime le ministre des Affaires étrangères...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

«Le général de Villiers est un grand soldat, d’une grande intégrité et exigence. Je respecte sa décision », déclare Jean-Yves Le Drian. Dans un entretien au journal Les Echos publié jeudi, le chef de la diplomatie et ancien ministre de la Défense rend hommage à l’ancien chef d’état-major des armées et rappelle que les annulations budgétaires en 2017 sont difficiles à digérer pour tous les ministères.

« Le président, sans modifier son engagement, a tranché, pour cette année, dans un sens différent de celui que souhaitait son chef d’état-major. Celui-ci en a tiré les conséquences », poursuit-il. En désaccord avec Emmanuel Macron sur les ressources allouées à la Défense, le chef d’état-major des armées françaises, Pierre de Villiers, a démissionné mercredi de son poste.

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« J’aurais aimé avoir cette enveloppe. C’est considérable »

Jean-Yves Le Drian, qui a été pendant cinq ans ministre de la Défense de François Hollande, explique ensuite que « le chef de l’Etat et des armées a affirmé solennellement devant l’ensemble des militaires, le 13 juillet au soir, l’engagement pris pendant la campagne que la trajectoire permettant de doter les armées de moyens à hauteur de 2 % du PIB en 2025 sera respectée. »

« Il a même indiqué la première marche de cet effort : 34,2 milliards d’euros en 2018. J’aurais aimé avoir cette enveloppe. C’est considérable », souligne le ministre. « Naturellement, reconnaît-il, les annulations en 2017 sont difficiles à digérer pour tous les ministères, y compris le Quai d’Orsay. » « Mais c’était nécessaire pour respecter nos objectifs de déficit et, dans la durée, c’est la trajectoire qui compte », conclut le chef de la diplomatie.