La sentence des Républicains pourrait être irrévocable. Sonnés par leurs échecs électoraux, Les Républicains se réunissent en fin de journée ce mardi dans leur QG parisien avec, au menu, la mise à la porte potentielle de certaines figures du parti.

Parmi elles : le Premier ministre lui-même, trois membres du gouvernement (Bruno Le Maire, Gérald Darmanin, Sébastien Lecornu), ainsi que deux députés « constructifs », Thierry Solère et Franck Riester.

Logique implaccable

Mais Gérald Darmanin, actuel maire de Tourcoing et ministre de l’Action et des Comptes publics, est serein. Ce mardi matin, au micro de RTL, il a estimé qu’il ne serait pas sanctionné par sa famille politique… parce qu’il menait déjà une politique de droite. CQFD.

« Pour quelle raison m’exclure ?, a-t-il demandé. J’ai rétabli le jour de carence. Je crois que la droite l’a proposé depuis un certain temps. Je fais des économies, je veux contribuer à baisser les impôts. Ce serait idiot de considérer que Les Républicains, plutôt que de se poser la question de pourquoi ils ont perdu, pourquoi ils ont fait le Trocadéro, ils préféreraient exclure ceux qui ont eu raison avant tout le monde, c’est-à-dire qui sont partis au moment où il fallait éviter le Trocadéro ? Moi je ne crois pas que mon parti politique ira jusque-là », a-t-il lancé.