PARTIVIDEO. Hamon veut de «l'horizontalité» et de la «démocratie»

VIDEO. Pour son mouvement, Hamon veut de «l'horizontalité» et relancer le débat sur le revenu universel

PARTIBenoît Hamon vient de quitter le PS pour créer son Mouvement du 1er juillet… Il a expliqué à Franceinfo ce qu’il souhaite faire…
Benoît Hamon a décidé de lancer son mouvement du 1er juillet le 1er juillet 2017 et de quitter le Parti socialiste.
Benoît Hamon a décidé de lancer son mouvement du 1er juillet le 1er juillet 2017 et de quitter le Parti socialiste. - SIPA
Oihana Gabriel

Oihana Gabriel

«Quitter un parti, ce n’est même pas abandonner une famille politique, c’est abandonner une forme d’engagement pour passer à une autre ». Voilà comment Benoît Hamon explique au micro de Franceinfo ce lundi matin son départ du Parti socialiste. Un besoin de plus de liberté, mais aussi une ambition de « refaire » la gauche.

Attaques de Julien Dray

Dimanche, Julien Dray avait vivement critiqué la décision du candidat PS de quitter sa famille politique. Lui reprochant de se comporter en « enfant gâté de la politique » plutôt que de rendre des comptes de son échec à la présidentielle. Benoît Hamon « a pu faire sa campagne avec l’argent du PS, le soutien du PS, et donc la moindre des choses, la moindre des politesses c’est au moins de rendre compte à ses militantes et ses militants même si après on estime qu’on doit s’en aller », a martelé Julien Dray.

Ce lundi, l’ex député des Yvelines a répliqué sur Franceinfo : « J’ai assumé la responsabilité (…) J’ai assumé le moment de cette campagne où il m’a semblé que nous étions arrivés collectivement, dans une forme d’impasse. »

Il ne veut pas abandonner le revenu universel

Pourquoi le PS a-t-il vécu un tel échec ? Pour rappel, Benoît Hamon a obtenu 6,3 % des voix au premier tour de la présidentielle… Selon l’ancien candidat, un pan du problème réside dans le projet. Et notamment dans sa proposition du revenu universel, qui a pu crisper une partie de l’électorat. « Quand elle interrogeait le rapport au travail, elle parfois a été interprétée comme une volonté de mettre en œuvre la fin du travail (…), analyse Benoît Hamon pour Franceinfo. Sur cette question-là comme sur d’autres, on nous reproche d’être arrivés un peu trop tôt. Je suis plutôt heureux de l’avoir fait. » Mais abandonner ce débat n’est pas à son agenda. Il espère au contraire approfondir cette question.

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Que veut-il faire du Mouvement du 1er-Juillet ?

Il l’assure, ce ne sera pas le mouvement de Benoît Hamon. Lui espère accoucher d'« un mouvement beaucoup plus libre, plus horizontal, plus collaboratif que ce que j’ai pu trouver jusqu’ici. » Son ambition ? Mêler horizontalité et démocratie dans ce nouveau mouvement.

Et il en a profité pour taper sur les partis de Jean-Luc Mélenchon et d’Emmanuel Macron, auxquels il promet de s’opposer. « Ce sont des "T" à l’envers, beaucoup d’horizontalité, mais ensuite tenu par une main de fer et un chef tout-puissant. Nous sommes mis au défi de la démocratie : Peut-on réussir à construire de grands mouvements politiques où la délibération collective joue un rôle important ? », a ajouté Benoît Hamon toujours sur Franceinfo.

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