«Ce soir rien n'est acquis », a déclaré Catherine Barbaroux, la président de la République en marche, bien que la France a vu une déferlante en faveur du parti présidentiel. « La faible participation doit plus que jamais nous inviter à poursuivre nos efforts pour renforcer l'engagement citoyen qui est au coeur du projet de la République en marche et même à l'origine de sa construction », a-t-elle insisté en demandant à ce que « la mobilisation se poursuive et même s'amplifie pour le second tour ».

Sur la même ligne, mais pour d'autres raisons, Marine Le Pen a déclaré depuis Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) : « Les électeurs patriotes (...) doivent massivement se rendre aux urnes dimanche. »

A gauche, le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, a reconnu que le scrutin était « marqué par le recul sans précédent de la gauche dans son ensemble et notamment du PS ».

Le taux d'abstention « témoigne de la persistance des fractures de la société française », des fractures qui s'étaient déjà exprimées « avec force » lors de la présidentielle, a de son côté regretté François Baroin.

De son côté, le chef de file de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon a lui aussi appelé à la mobilisation dimanche prochain, et a choisi de se rassurer en affirmant qu'au vu de l'« immensité de l'abstention » au premier tour des législatives, il n'y avait pas de majorité pour « détruire le code du travail ».

Carte de France des résultats

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