VOus témoignezPrésidentielle : La politique sur Facebook? «C’est l’overdose»

La politique sur Facebook? «C’est l’overdose»

VOus témoignezLa présidentielle 2017 apporte son lot de commentaires sur Facebook. Mais le prosélytisme agace…
Stoooop s'il vous plaît *facepalm*
Stoooop s'il vous plaît *facepalm* - ErikaWittlieb
Adrien Briand

Adrien Briand

L'essentiel

  • Des internautes se lassent des débats politiques sans fin et sans nuance.
  • Certains d'entre eux finissent même par bloquer leurs contacts.

Ras-le-bol. Entre la position des mélenchonistes, le score du Front national ou encore la campagne confuse d’Emmanuel Macron, le second tour de cette présidentielle n’en finit pas d’alimenter des discussions sur les réseaux sociaux. Et si le 1er tour avait déjà largement mobilisé, avec des candidats de plus en plus présents en ligne, le climat de cet entre-deux-tours est quasi-inédit. Au point que les internautes de 20 Minutes se lassent du zèle de leurs contacts.

« J’ai hâte que tout ça soit fini ! C’est l’overdose », commence Mariette. Si l’on connaît le plus souvent les idées politiques de nos amis, Laurence regrette que cette fois-ci, « on se rend compte que des gens intelligents n’ont plus aucun recul sur les choses » : « C’est "blanc" ou "noir", indique-t-elle. On met dans des cases totalement réductrices : voleur, raciste, trop jeune, mal habillé… On dirait une pub pour "La Vache Qui Rit"! ». Les cases, Jeremy non plus n’en veut plus : « Je hais qu’on me dise que je suis de gauche ou de droite et qu’on soit dans le symbolisme plus que dans le débat de fond. » Sur les réseaux sociaux, les gens « ne prennent même pas la peine de d’abord réfléchir et discuter entre eux sur ce qu’ils aimeraient qu’on fasse sur un sujet donné et regarder ENSUITE s’il y a un candidat qui propose quelque chose de compatible. » Bref, « c’est la zizanie », résume Stéphane.

Et alors que certains aimeraient participer de bonne volonté, le dialogue semble impossible. « Il n’y a plus aucune tolérance de la part de certains qui taxent pourtant certains candidats d’intolérance », indique Laurence. Chris raconte même s’être fait épingler bien qu’on lui ait dit qu’on pouvait « discuter clairement sans être obligé de se renvoyer dans les cordes ». Selon lui, ceux qui prônent cet état d’esprit sont « les premiers à mettre de l’huile sur le feu en traitant les électeurs de Macron de "cons" et ceux de Marine de "sans cerveaux"».



«J’ai bloqué certains de mes contacts »

Résultat, Vanessa ne se connecte sur Facebook « que pour poster », et « lit beaucoup moins que d’habitude ». Mariette, elle, est allée jusqu’à « bloquer certains de (ses) contacts qui propagent leurs idées politiques toute la journée ». Enfin, Laura pense avoir trouvé le bon compromis : « À chaque post qui me gonfle, je bloque la page qui l'a créé, sans bloquer mes amis pour autant ». Car, comme le disait Hervé Lauwick, «un ami, c’est quelqu’un qui vous connaît bien mais qui vous aime quand même».



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