Frappes en Syrie: La «réponse» américaine doit être «poursuivie» dans le cadre de l'ONU
CONFLIT•Pour «empêcher qu’il y ait de nouveau utilisation des armes chimiques et l’écrasement par ce régime de son propre peuple»...20 Minutes avec AFP
La « réponse » des Etats-Unis doit « maintenant être poursuivie au niveau international, dans le cadre des Nations Unies si c’est possible », après les frappes américaines contre une base aérienne syrienne en riposte à une attaque « chimique » imputée au régime de Damas, a estimé ce vendredi François Hollande.
« Aujourd’hui, il y a eu de nouveau une crise sur les armes chimiques et, après nous avoir informés, les Américains ont décidé de frapper un certain nombre d’installations en Syrie », a déclaré, le chef de l’Etat en marge d’un déplacement en Ardèche.
Pour un processus de transition politique en Syrie
« Je considère que cette opération était une réponse. Elle doit être maintenant poursuivie au niveau international dans le cadre des Nations Unies si c’est possible, de façon à ce que nous puissions aller au bout des sanctions contre Bachar al-Assad et empêcher qu’il y ait de nouveau utilisation des armes chimiques et l’écrasement par ce régime de son propre peuple », a poursuivi François Hollande.
« Il y a aujourd’hui à cause de ce drame, à cause de cette situation, une possibilité aussi d’ouvrir des négociations et de permettre une transition politique en Syrie. Voilà pourquoi la France avec ses partenaires, notamment européens (…) va être à l’initiative pour que nous puissions relancer le processus de transition politique en Syrie », a ajouté le président qui réunira à 19 h un Conseil de défense à l’Elysée.
Les Etats-Unis ont bombardé une base aérienne en Syrie en riposte à une attaque chimique présumée imputée au « dictateur Bachar al-Assad », le président américain exhortant les « nations civilisées » à faire cesser le carnage.
Les principaux alliés d’Assad, Moscou et Téhéran, ont vivement condamné cette première opération militaire des Etats-Unis contre le régime syrien. La Russie a demandé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU.