Présidentielle: «Eviter que le populisme ne l’emporte», l’ultime mission de François Hollande
DECLARATION•Le chef de l’Etat n’a plus que quelques semaines pour réaliser cette mission…Manon Aublanc avec AFP
François Hollande, lors d’une conférence internationale à Singapour, s’est donné ce lundi pour ultime mission avant la fin de son mandat en mai d'« éviter que le populisme, le nationalisme, l’extrémisme ne puissent l’emporter » dans le monde et particulièrement en France.
« C’est une affaire de citoyens »
« Le refus (du populisme), ce n’est pas une mission qui est simplement celle du président de la République, c’est une affaire de citoyens, une affaire de responsables qui, à un moment ou un autre, doivent élever la voix », a-t-il ajouté. « Et pour ce qui me concerne, je continuerai à parler autant que nécessaire et à faire en sorte que ce que j’ai fait comme président puisse avoir une suite », a-t-il enchaîné sans plus de précisions, évoquant son action à l’égard de l’Asie, de l’Afrique, du Moyen-Orient et « bien sûr » aussi de l’Europe.
« Pour les activités privées, je n’en avais pas avant, je n’en ai pas eu pendant [ma présidence], je vous l’assure, et je n’en aurai pas après », a-t-il aussi dit en réponse à une question d’un patron français qui faisait allusion à Nicolas Sarkozy, entré au conseil d’administration du groupe hôtelier Accor. Evoquant la situation internationale et l’élection de son homologue américain Donald Trump, il a de nouveau mis en garde contre « la tentation du repli sur soi », prônant au contraire le « multilatéralisme » et une « mondialisation régulée ».